Twyla Tharp (histoire de la danse)

« cal composé par le pianiste américain Jelly Roll Morton et son groupe les Red Hot Peppers.

Avec ce ballet , Twyla Tharp connait enfin la célébrité.

L'exploration de nouvelles voies Bix Pieces (1971) fut repr ése nté sur la musique de Bix Beiderbecke , un cornettiste des années 1920 , mais fut à l'origine conçu sur les Six Qua­ tuors de l'opus 75 de Jos eph Haydn .

Dans cette œuvre, Twyla Tharp fit en outre appel à une nou­ velle technique, qui intégrait le théâtre à la danse.

En effet, une actrice occupait la scène durant une séquence de danse.

Deuce Coupe (1973) fut la première œuvre de Tharp créée pour une compagnie , le City Center Joffrey Ballet.

Au lieu de choisir la partition d'un compositeur classique, la chorégraphe opta pour la musique des Beach Boys.

Pendant que les dan­ seurs exécutaient des mouvements très rappro­ chés et soigneusement chorégraphiés, un gang de New York réalisait des tags de leurs prénoms sur une toile tendue au fond de la scène.

Tandis que certains danseurs exécutaient des pas et des figures semblables aux lettres tracées par l es tageurs , d'autres se livrai ent à une série de mou­ vements dérivés du disco.

Twyla Tharp poursuivit son travail en explo­ rant l'ensemble des possibilit és offertes par le jazz et la musique populaire américaine, notamment avec Oceans Motion (1975 ), sur une partition de Chuck Berry, et Sue's Leg (1976), sur une musique de Fats Waller .

L'American Ballet Theatre lui com­ manda ensuite Push cames to shoue (1976) sur la Symphonie en ut n o 82 de Jos eph Haydn et le Bohemian Rag de Joseph Lamb .

Avec cette œuvre, Tharp fut la première cho­ régraphe américaine à travailler pour le grand danseur classique russe Mikhaïl Barychnikov (né en 1948).

Elle lui fit exécuter une série de mouve­ ments inspirés notamment par les films muets , le ' Dans les œuvres de Tharp , les danseurs apparaissent souvent en formations synchronisées sur un choix inhabituel de musiques , voire dans le silence total.

~ DATES CLES 1941 Naissance à Portland, dans l'Indiana .

1963 Entre dans la compagnie de danse de Paul Taylor.

1965 Fonde sa propre compagnie et crée la chorégraphie de Tank Dive.

1969 Première représentation de Dancing in the Str eets of Paris and London, Cont inu ed in Stock holm e t Sometimes Madrid.

1970 Représentation de la Fugue, sans accompagnement musical.

1971 Début de la c r éation de Raggedy Dancers e t Eight le i/y Roi/s .

1973 Création de As 7ïm e Goes By, sur l a musique de la Symphonie no 45 en fa mineur de Haydn.

Créatio n de Deuce Coupe pour le Jo !fr ey Ball e t.

1975 Création d'Ocea ns Motion sur une mus iqu e de Chuck Berry.

1976 Création de Sue's Leg sur une mu sique de Fa ts Waller , de Giue and Tak e e t de Push Cornes to Shoue pour Mikhail Barychniko v, dans le cadre d e I'Am erican Ball et Theatre.

1979 Création des danses du film Hoir.

1982 Création de Nine Sinatra Sangs.

1983 Création de The Catherine Wheel sur une musique de David Byrne.

1984 Collaboration avec Jerome Robbins pour le New York City Ballet.

1985 Création des danses pour le film White Nights.

1995 C réat i on du ba llet Mr Ward/y Wise sur une musique de Rossini pour le Roya l Ballet.

i Des mouvements constants, d'inattendus a changements de direction et un mode d'expression complexe sont les marques caractéristiques du style de Twyla Tharp , qui combine le ballet , le jazz et la danse modetne .

vaudeville ainsi que l'univers du cirque .

Ce ballet , dénué de toute intrigue , est en quelque sorte une exposition des méthodes et des conventions inhérentes aux mouvements .

La célébrité Cette œuvre unique créée pour l' American Ball e t Theater a valu à Twyla Tharp davantage de suc­ cès que tout ce qu 'elle avait réalisé auparavant , même si sa renommée ne cessait de croître .

La chorégraphe elle-même a admis lors d 'un entre­ tien télévisé qu e sa carrière a été marquée par des hauts et des bas extrêmement prononc és.

Alors que ses créations sont reconnues pour leurs indéniables qualités intellectuelles et techniqu es, elles sont aussi fréquemment éreintées par la cri­ tique pour leur manque de grâce.

Tharp continue cependant d'explorer tout es les voies imaginables.

Elle s'intéresse ainsi à la danse américaine dans Cive and Take (1976).

En collaboration avec Jerome Robbins , elle crée un ballet classique pour le New York City Ballet , puis travaille à Broadway avec David Byrne du groupe Talking Heads , crée les scènes de danse des films Hoir (1978) et Amadeus (1984) ainsi qu'un ballet , Mr Ward/y Wise (1995 ), pour la première fois en collaboration avec le Royal Ballet de Londres.

Comme de très nombreux chorégraphes de sa génération , Twyla Tharp ne souhaitait en aucun cas créer une compagnie de dans e qui représente sans cesse les mêmes œuvres.

C'est la raison pour laquelle on ne peut voir la majorit é de ses créations que grâce à des enregistrements.

Quelques autres ont cependant é té revues et modifiées .

Ainsi , la Fugue, qui était à l'origine exé­ cutée par trois danseuses, a été remaniée pour ê tre interprétée par deux hommes et une femm e .

De même, Raggedy Dances (1971 ), initialem ent conçu pour l'ensemble de la compagnie , a été adapté pour deux danseurs et Deuce Coupe a été remplacé par Deuce Coupe Il, une œuvre qui ne nécessite plus la participation de Twyla Tharp ni de son extraordinaire compagnie de danseurs.. »