Toulouse-Lautrec, Henri de - vie et oeuvre du peintre.
Publié le 15/05/2013
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Aristide Bruant dans son cabaret
Peintre de la vie nocturne parisienne, Henri de Toulouse-Lautrec s'attacha à en représenter les personnages les plus populaires.
Aristide Bruant, chansonnier et patron du cabaret le Mirliton, futimmortalisé par l'artiste ; sa figure, décrite sur l'affiche par des aplats de couleurs et cernée de lignes sinueuses, offre une forme d'une grande sobriété qui trahit l'influence de l'estampejaponaise.Scala/Art Resource, NY
Henri de Toulouse-Lautrec commence à fréquenter le Mirliton, cabaret d’Aristide Bruant, dont il illustre les plus célèbres chansons, et y expose, devenant bientôt le peintre de la vie nocturne parisienne.
En 1886, il deviendrait selon certaines sources
l’amant de son modèle, Suzanne Valadon — qu’il encourage par la suite à devenir peintre.
En 1887, il participe à plusieurs expositions à Toulouse (sous le pseudonyme anagramme de Treclau), à Bruxelles, à Paris (avec Vincent Van Gogh et Louis
Anquetin).
Dès 1889, il participe au Salon des Indépendants et au cercle artistique et littéraire de Volnay.
Toulouse-Lautrec, Au Moulin-Rouge
Henri de Toulouse-Lautrec est particulièrement inspiré par le Moulin-Rouge, café-concert populaire où se produisent les célèbres danseuses la Goulue, la Môme Fromage, Jeanne la Folle, NinniPatte en l'air, ou l'acrobate Valentin le Désossé.
Le peintre de Montmartre fréquente assidument le lieu et lui consacre 17 de ses toiles.Henri de Toulouse-Lautrec, Au Moulin-Rouge, v.
1892-1895.
Huile sur toile, 123 × 141 cm.
Art Institute of Chicago (Illinois, États-Unis).Francis G.
Mayer/Corbis
L’univers factice et animé des cabarets et du music-hall — en particulier du Moulin-Rouge qu’il fréquente dès son ouverture en 1889 —, des théâtres et des maisons closes, constitue alors l'essentiel de son œuvre.
Usant de déploiements d’arabesques
et d’aplats colorés, de contre-plongées et de cadrages particuliers, Henri de Toulouse-Lautrec n’a pas son pareil pour saisir la gaieté d’un soir des cafés-concerts (l’Entrée de la Goulue, 1892), les paillettes factices des danseuses (Jane Avril entrant au
Moulin-Rouge, 1892), ou la vie des filles des maisons closes (Au salon de la rue des Moulins, 1894).
Passionné par l’expression humaine, par le trait vrai qui révèle tout l’être, doué d’une pénétration d’analyse et d’une sensibilité exacerbée, il sait saisir dans chacune de ses œuvres — peintures, dessins, caricatures, illustrations ou affiches — le secret
de l’âme humaine.
Il immortalise ainsi les grandes vedettes de variété de l’époque, Valentin le Désossé ( Moulin- Rouge — Dressage des nouvelles par Valentin le Désossé , 1889-1890) et Marcelle Lender ( Marcelle Lender dansant le boléro dans
« Chilpéric », 1896), la Goulue ( La Goulue entrant au Moulin-Rouge , 1892), et Yvette Guilbert ( Yvette Guilbert , 1894).
5 LE PEINTRE ET LES FEMMES.
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