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THÉÂTRE: Le HAPPENING EN FRANCE de 1960 à 1969 : Histoire

Publié le 02/12/2018

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histoire

THÉÂTRE:

Le HAPPENING

EN FRANCE

 

Le «happening» est une forme de théâtre spontané qui naquit en 1959 et dont les manifestations se multiplièrent dans les pays industrialisés tout au long des années soixante. Où prit véritablement naissance le «happening»? Au Japon, pour certains historiens. Mais c’est aux États-Unis qu’il trouva son nom (du verbe «happen», arriver, «happening» signifie «événement» mais aussi «ce qui arrive», ce qui ne se prémédite pas). Le plasticien Allan Kaprow, qui travailla quelque temps avec John Cage — autre partisan de l’entrée du hasard dans l’art, mais dans le domaine musical —, inventa ce terme à San Francisco. «Happening» fut adopté en Europe, en Asie, partout où ce genre de manifestation se développa.

 

En France, le premier «happening» répertorié est VAnti-Procès d’Alain Jouffroy et Jean-Jacques Lebel à la Fontaine des Quatre-Saisons, en novembre 1960. Mais, l’année précédente, Lebel, qui s’affirmera comme le maître du mouvement en France, l’avait déjà lancé à Venise. L’Anti-Procès prenait comme point de départ une formule de Marcel Duchamp: «Il faut en finir avec l’idée de jugement.» C’est en effet chez Duchamp, Arp, les surréalistes que les auteurs de «happenings» vont chercher leurs références, ainsi que du côté de la psychanalyse, chez Freud et Moreno. Ionesco et Beckett servent aussi de repères car ils cassent le langage traditionnel du théâtre. Mais le «happening» entend aller plus loin, en changeant la nature même du théâtre et son rapport avec le spectateur.

 

Cette révolution, quarante-quatre artistes de différents pays, parmi lesquels Ben, Beuys, Ferré, Kudo, Lebel, Oldenburg, Pommereule la définissent dans une Mise au point commune publiée en 1966: «Le sacré et les interdits du quotidien, la création des images et la libre expression du rêve, le langage et la pulsion hallucinatoire, la fête des instincts et l’action sociale, l’expansion de nos états de

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« THÉÂTRE ...

Jean-Jacques Lebel scandalise le public français en 1966 avec un happening intiwlé Cent Vingt Minutes dédiées au marquis de Sade.

©Horace conscience et de subconscience, l'élucidation de la subconscience col­ lective, la gestion politique de notre propre existence, tout cela est conciliable.

Lorsque nous aurons acquis la souveraine multiplicité de l'être, cela voudra dire que nous aurons dépassé l'art, traversé le théâtre et atteint la vie.» Plus polémique et pragmatique dans son livre le Happening, paru la même année, Jean-Jacques Lebel articule son combat autour de cinq points:. »

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