Techniques et savoir faire dans les arts (Egypte ancienne)
Publié le 04/10/2013
                             
                        
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l'encre 	rouge 	par 	un 	dessina	
teur 	avant 	la 	première ébau
che .
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Celle -	ci 	était 	réalisée 	soit 
par  percussion, 	
à l'aide 	d'une 	
pierre 	plus 	dure 	que 	celle 
dans 	
laquelle 	était 	taillée 	la 	
statue 	et 	fixée 	entre 	deux 
morceaux  de bois,  soit direc	
tement, 	grâce 	à 	une 	scie 	en 
cuivre 	
et 	à une  pâte  abrasive 	
pour 	les 	pierres 	les 	plus dures .
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Au 	terme 	de cette  première 
étape, 	
l 'artiste 	s'attaquait 	aux 	
détails 	avec  des 	outils 	plus 	
précis, 	tels 	que ciseaux, 	mail
lets,  vrilles 	
ou 	forets	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais 	la 	
réussite  de 	l'œuvre 	résidait 	
surtout 	dans 	le polissage 	de 	
finition, 	effectué 	à l'aide 	d'une 	
pierre 	dure 	et 	d'une 	pâte 	
abrasive.
                                                            
                                                                                
                                                                     Après 	quoi	, la 	sta	
tue 	devait 	encore 	passer 	
entre 	les 	mains  des scribes , 	
qui 	étaient 	chargés  de graver 	
les 	noms 	et 	le 	texte 	éventuel , 	
et 	des 	peintres,  qui, après  avoir 	
appliqué 	une 	fine 	couche  de 	
plâtre	, lui 	apportaient 	la 	tou	
che 	finale 	en 	soulignant 	cer-taines 
parties 	
du 	corps 	ou 	en 	
rajoutant 	certains 	détails 	de 
parures.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Les 	bas-reliefs 	
P	
our 	décorer 	les 	parois  des 	
tombes 	et 	des temples 	et 	
r:nême 	certains 	objets, 	les 	
Egyptiens 	étaient 	passés 	maî
tres  dans 	
l'art 	du 	relief, 	dont 	
on 	distingue 	deux  types  : 	le 	
relief 	en 	saillie, 	ou 	chample
vé , 	
et 	le 	relief 	dans 	le 	creux.
                                                            
                                                                        
                                                                    	
Le 	premier 	était 	utilisé 	à l' in	
térieur 	des 	monuments 	et 	le 	
second  sur 	les 	parois, 	car, 	à la 	
lumière 	du 	soleil, 	il 	faisait 	
mieux  ressortir 	les 	scènes.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Dans 	les 	deux 	cas, 	la 	techni	
que 	était 	la 	même	.
                                                            
                                                                                
                                                                    On 	com
mençait  par préparer 	
la 	paroi  : 
après 	
avoir 	bouché 	les 	trous 	
et 	lissé  le 	mur	, on 	apposait 	un 	
quadrillage 	en 	rouge 	à l'aide 	
d'une 	corde .
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	dessinateurs 
traçaien t alors 	
les 	contours  de 	
la 	scène, 	avant 	que 	les 	sculp	
teurs  ne 	se 	mettent 	à l'œuvre: 	
à 	l'aide 	de ciseaux  de pierre 	
et 	de cuivre,  ils 	soulignaient 	
les 	silhouettes  des 	ob	jets 	et 	
LA 	FAÏENCE 	UN 	MATÉRIAU 	
PRIVILÉGIÉ 	DES 	ARTISANS 	
Dès 	l'époque  prédynastique, 	les 	Égyptiens 	
affectionnaient 	particulièrement 	la 	technique  de 	la 	
faïence, 	qui 	permettait 	d'obtenir 	à moindre 	coût 	un 	
effet 	similaire à celui  que 	donnaient 	le lapis-lazuli 	ou 	
la 	turquoise .
                                                            
                                                                                
                                                                    	La 	faïence égyptienne 	était 	obtenue 	à 	
l'aide 	d'un 	noyau friable  de 	quartz 	pur 	que 	l'on 	
recouvrait 	d'un 	verre siliceux, 	qui 	formait 	une 
glaçure.
                                                            
                                                                                
                                                                     Elle 	
pouvait 	être utilisée  comme 	ornement 	
mural, mais la 	plupart 	du temps  son 	emploi 	était 	
réservé 	à la 	fabrication  de statuettes 	ou 	de  bijoux..
                                                                                                                    »
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