Devoir de Philosophie

Simon Vouet premier peintre du roi Louis XIII

Publié le 19/09/2018

Extrait du document

louis xiii

Submergé de commandes

 

C’est donc un artiste à la réputation bien établie que Louis XIII appelle en 1627 à Paris pour lui confier d’importants travaux. Simon Vouet est logé au Louvre, est nommé premier peintre du roi et reçoit une confortable pension. Sa manière, parfait compromis entre le baroque italien et le classicisme à la française, correspond au mieux à l’attente du public parisien. Il est immédiatement submergé de commandes, d’œuvres destinées tant au roi qu’aux particuliers ou aux églises de la capitale. En 1641 le cardinal de Richelieu lui commande une Présentation au temple, composition soigneusement architecturée et particulièrement réussie aujourd’hui conservée au musée du Louvre.

 

Mais c’est dans le domaine de la peinture décorative que Vouet apporte les plus importantes innovations, jetant les bases d'un courant artistique français qui va dominer la peinture pendant un siècle. Il donne la pleine mesure de son talent à l’hôtel Seguier, à Paris, dont il décore la chapelle, la bibliothèque et la galerie basse : les plafonds sont recouverts de peintures aux perspectives accentuées, et certains personnages disposés dans une sorte de frise au bord de la voûte semblent reposer sur la corniche. Bien que ce procédé créant l’illusion ne soit pas inédit, il lui donne un nouveau souffle et une liberté jamais vue jusque-là.

 

Un grand professeur

 

A côté de son travail de décorateur, Vouet reste un portraitiste de talent et peint plusieurs portraits de Louis XIII, lequel l’apprécie tant qu’il lui demande de lui donner des

louis xiii

« bain VIII, sa réputation n'est plus à faire.

Accumulant les succès, il est considéré comme le chef de file de l'École fran­ çaise à Rome et ouvre un ate­ lier d'après le modèle vivant, où tous ses compatriotes sé­ journant en Italie essaient d'être reçus.

En 1624, il est élu à la charge de « prince» (di­ recteur) de l'Académie romai­ ne de Saint-Luc , fait exception­ nel pour un artiste qui n'est pas de nationalité italienne .

« VOILA VOUET BIEN ATTRAPÉ ! >> Nés à quatre ans d'intervalle, Simon Vouet et Nicolas Poussin se sont rencontrés à Rome, où le premier vit depuis quelque dix ans quand le second y arrive en 1624.

Vouet, dont la réputation est déjà faite, retourne en France trois ans plus tard.

Poussin passera la plus grande partie de sa vie en Italie, jusqu'à sa mort, en novembre 1665, sans pour autant se laisser beaucoup influencer par l'art de la Péninsule.

Ses tableaux d'un goût si français font rapidement connaître Poussin en France, et Louis XIII demande instamment à son ministre le cardinal Richelieu de le faire revenir à la Cour, lui promettant un bon salaire et un logement au Louvre.

Le peintre cède et arrive à Paris en 1640, au grand dam de Vouet qui craint pour sa position.

« Voilà Vouet bien attrapé ! », s'exclame le roi lorsque Poussin lui est présenté ! Cela n'augure rien de bon dans les relations entre les deux artistes .

Les intrigues menées par Vouet et quelques autres de ses confrères, qui, comme lui, se sentent menacés, inciteront Poussin à repartir pour Rome après seulement deux ans à Paris.

Submergé de commandes C'est donc un artiste à la répu­ tation bien établie que Louis XJII appelle en 1627 à Paris pour lui confier d'importants travaux .

Simon Vouet est logé ~ & au Louvre, est nommé premier 0 peintre du roi et reçoit une ~ confortable pension .

Sa ma­ nière, parfait compromis entre le baroque italien et le classi- -;'; --~• ~ cisme à la française, carres- o pond au mieux à l'attente du ~ public parisien.

Il est immé­ diatement submergé de com­ mandes, d'œuvres destinées tant au roi qu 'aux particuliers ou aux églises de la capitale .

En 1641, le cardinal de Riche­ lieu lui commande une Présen­ tation au temple , composition soigneusement architecturée et particulièrement réussie aujourd'hui conservée au mu­ sée du Louvre.

Mais c'est dans le domaine de la peinture décorative que Vouet apporte les plus impor­ tantes innovations, jetant les bases d'un courant artistique français qui va dominer la peinture pendant un siècle.

JI donne la pleine mesure de son talent à l'hôtel Seguier, à Paris, dont il décore la chapel­ le, la bibliothèque et la galerie basse : les plafonds sont re ­ couverts de peintures aux perspectives accentuées, et certains personnages disposés dans une sorte de frise au bord de la voûte semblent re­ poser sur la corniche.

Bien que ce procédé créant l'illusion ne soit pas inédit , il lui 'donne un nouveau souffle et une liberté jamais vue jusque-là .

Un grand professeur A côté de son travail de déco ­ rateur, Vouet reste un portrai­ tiste de talent et peint plu ­ sieurs portraits de Louis XJII, lequel l'apprécie tant qu'il lui demande de lui donner des ~E DITI ONS ~ ATLAS leçons de dessin .

Tous ces succès lui permettent, comme il l'a fait en Italie, d'ouvrir une école.

Les candidats affluent, et il va former toute une géné­ ration de jeunes talents : les plus célèbres des peintres du règne de Louis XIV, Charles Le Brun , Eustache Le Sueur, Pier­ re Mignard et bien d'autres ont bénéficié de son enseigne­ ment.

Il encourage ses élèves à partir pour la Péninsule afin d 'y parfaire leur art par l'étude des grands maîtres de l'Anti ­ quité et de la Renaissance ; lançant ainsi la mode dt.i voya­ ge en Italie qui restera un pas­ sage obligé dans la carrière de tous les artistes français jus­ qu 'au XJX • siècle .

Néanmoins, la grande ambi­ tion de Simon Vouet- pour la­ quelle il a œuvré sa vie durant en créant ses ateliers, .une forme d' enseignement techni­ que et historique dispensé à des élèves soigneusement choisis et dignes de le recevoir - ne sera concrétisée que par la fondation de l'Académie royale de peinture et de sculp­ ture en 1648 .

Hélas, un an avant sa mort, le 30 juin 1649, et trop tard pour lui permettre de voir la plupart de ses anciens élèves y être reçus ! ~ '" "' v cc ~ e "' ~ < ui :'i " "' z 0 ;::: 0 ""' g >< ü >< ::; u ::;. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles