Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant Jésus jouant avec un agneau Léonard de Vinci (1452–1519)
Publié le 02/05/2023
Extrait du document
«
Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant Jésus jouant
avec un agneau
Léonard de Vinci (1452–1519) peintre virtuose,
auteur des plus grands chefs-d’œuvre de
l’Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un
architecte et un théoricien.
Il incarne
incontestablement le génie universel et humaniste
de la Renaissance.
Ce personnage est d’autant plus
fascinant que ce n’est pas un lettré : ne lisant ni le
latin, ni le grec, il connaît peu la culture antique.
Mais Léonard de Vinci est passionné par
l’observation de la nature ! Ce grand artiste se
singularise par son esprit bouillonnant et
débordant de curiosité.
Il cultive une approche
scientifique qui le place à l’avant-garde de son
époque, et fascine toujours, cinq siècles plus tard.
« Le caractère divin de la peinture fait que l’esprit
du peintre se transforme en une image de l’esprit
de Dieu.
»
En 1516, il est appelé en France et s’installe à
Amboise auprès de François 1er.
Il apporte avec
lui La Joconde, dont il n’a jamais voulu se séparer,
mais qu’il cède au monarque.
Léonard de Vinci,
installé au Manoir du Cloux (aujourd’hui le
château du Clos Lucé), est handicapé par des
problèmes à la main droite et ne peut plus
peindre.
Il s’y éteint en 1519.
Léonard de Vinci a consacré plusieurs années de sa vie à cet ambitieux tableau religieux.
L’origine
de la commande demeure incertaine.
Dans cette scène, Léonard de Vinci réunit trois générations : la
Vierge, sa mère, et l’enfant Jésus.
L’agneau, quant à lui, symbolise le sacri ce à venir.
Dans un
cadre à la fois bucolique et alpin (décor fréquent dans les œuvres de l’artiste), les personnages
partagent un instant de douceur, l’amour étant visible à travers les jeux de regards.
Ce tableau a subi
une importante restauration en 2010, conduite par le Centre de recherches et de restauration des
musées de France, qui t polémique mais redonna indéniablement une grande fraîcheur aux coloris
et aux détails
Dans ce tableau de Léonard de Vinci, on voit Jésus, enfant, entouré
de sa mère et de sa grand-mère Anne.
Pour Freud, ce tableau
présente des parallèles évidents avec l'enfance de Léonard de
Vinci.
Celui-ci était orphelin de mère et avait été élevé par sa bellemère et sa grand-mère paternelle.
Freud voit dans le drapé de la
Vierge Marie les contours d'un vautour dont la queue frôle l'enfant.
Il interprète cette forme comme l'expression d'un souvenir
d'enfance dont la signi cation puise ses sources dans l'inconscient
« Je semble avoir été destiné à m'occuper tout particulièrement du
vautour, car un de mes premiers souvenirs d'enfance est, qu'étant
encore au berceau, un vautour vint à moi, m'ouvrit la bouche avec
sa queue et plusieurs fois me frappa avec cette queue entre les
lèvres.
.
fi
fi
fi
.
»
De Vinci œuvra de nombreuses années à la réalisation de ce
tableau.
Une quinzaine de dessins et d’esquisses
préparatoires nous parvinrent, ainsi que divers témoignages
émanant de son atelier et parlant de travaux devant servir de
genèse à ce tableau réalisé sur un panneau de peuplier.
D’où
les plus évidentes interrogations des chercheurs au sujet de
cette œuvre célèbre : pourquoi une huile sur bois ayant été
préparée aussi minutieusement, aussi laborieusement, restet-elle au bout du compte, inachevée ? En effet, un rapide
coup d’œil au décor se situant derrière les trois personnages
principaux évoque davantage une ébauche de paysage
montagneux qu’un véritable fond travaillé et uni ;
impression confirmée par le laboratoire s’étant chargé de la
dernière restauration en date du tableau (2010), qui permit
de révéler plusieurs zones clairement laissées inachevées.
Insatisfaction de l’artiste ? Épuisement ou lassitude face à
une tâche trop ardue ? Ou choix délibéré afin de laisser la
primauté aux personnages centraux ? Les questions
demeurent ouvertes…
Léonard de Vinci appréciait tout particulièrement les
œuvres à portée religieuse, et répondit ainsi à de
nombreuses commandes au cours de sa carrière, allant de
têtes couronnées à des ordres religieux souhaitant décorer
leurs églises ou couvents.
Fruit d’une composition des plus
complexes, La Vierge à l’enfant avec sainte Anne permet au
peintre de révéler ses talents de portraitiste, mais également....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- LÉONARD DE VINCI, 1452-1519 : LA VIERGE L'ENFANT JESUS ET SAINTE ANNE
- Léonard de Vinci : La Vierge, Sainte Anne et l'Enfant Jésus
- La Vierge, l'Enfant Jésus, sainte Anne et saint Jean de Léonard de Vinci (Analyse du tableau)
- La Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Anne de Léonard de Vinci (Analyse du tableau)
- LÉONARD DE VINCI, 1452-1519 : LA VIERGE AUX ROCHERS