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Roy Lichtenstein 1923 May be 1965 Huile et Magma sur toile, 150 x 150 cm PL. XXII Museum Ludwig, Cologne

Publié le 08/08/2014

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lichtenstein

« En ce temps-là, j'eus pour la première fois l'idée de réaliser des dessins naïfs paraissant incongrus, et d'une certaine ma­nière bêtes, avec un choix de couleurs donnant l'impression qu'elles n'avaient rien d'artistique. «

« On en gardait une image persistante très forte, une impres­sion générale, et c'est ce que l'on devait dessiner dans l'obscu­rité. Il s'agissait de ressentir où chacune des formes se situait par rapport à l'ensemble. C'était un mélange de science et d'esthétique, et c'est justement ce qui m'intéressait. J'avais tou­jours voulu savoir la différence entre un trait qui est artistique, et un qui ne l'est pas. «

lichtenstein

« ciens.

En 1939, lors de sa dernière année de scolarité, il suit des cours d'été à la Art Students League new-yorkaise.

Son professeur rejetait sans question l'art moderne venu d'Eu­ rope, mais sa détermination à aborder les sujets quotidiens a pu, ce qu'on peut très bien comprendre, marquer le jeune Lichtenstein.

En 1940, libéré de l'école, il est fermement décidé à deve­ nir artiste.

Ses parents l'approuvent, bien qu'inquiets quant aux possibilités lucratives de cette vocation.

Ils persuadèrent leur fils d'entrer dans l'une des rares écoles de beaux-arts reconnue pour délivrer un diplôme d'apprentissage, qui lui permettrait, le cas échéant, d'exercer un métier.

C'est ainsi qu'il quitta New York pour la Ohio State University.

Il y apprit le sens d'une «perception bien ordonnée», dit-il, et travaille des modèles et des natures mortes.

Ses études furent interrompues par son service militaire qu'il effectua en Europe, et à la fin de la guerre il fit de courtes études de langue et civilisation à la Cité universitaire à Paris.

Puis il reprit ses études à l'Ohio State University, préparant le « Master of Fine Arts».

Ce fut aussi, entre 1946 et 1948, le temps de ses premières activités d'enseignant.

Il peignait à cette époque des tableaux géométriques influencés par le cubisme; Picasso* l'impressionnait beaucoup.

Il appréciait les cours de son professeur, Sherman, dont la méthode était assez particulière : il projetait des images sur un écran pour une très courte durée, et les élèves devaient dessiner ce qu'ils avaient perçu; ou alors, autre technique, il exposait un objet à la lumière qu'il éteignait tout de suite, et qu'il fallait retracer de mémoire.

A propos des cours du professeur Sherman « On en gardait une image persistante très f orle, une impres­ sion générale, et c'est ce que l'on devait dessiner dans l'obscu­ rité.

Il s'agissait de ressentir où chacune des formes se situait par rapport à l'ensemble.

C'était un mélange de science et d'esthétique, et c'est justement ce qui m'intéressait.

J'avais tou­ jours voulu savoir la différence entre un trait qui est artistique, et un qui ne l'est pas.

». »

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