rendu d'expo Eilleen gray
Publié le 05/05/2013
Extrait du document
«
Museum à Londres, elle choisit de s'intier à la technique de ce matériau auprès de D.Charles,
artisan-restaurateur dans le quartier de Soho.
Peu de temps après son installation définitive à Paris, à la fin de
l'année 1906, elle fait la connaissance de l'artisan laqueur japonais Seizo Sugarwara, auprès de qui elle
perfectionne son savoir-faire.
En 1910, tous deux unissent leurs compétences et oeuvrent de concert au 11,rue
Guénégaud : leur collaboration durera plus de vingt ans.
De leur atelier sortiront des pièces emblématique
comme « le magicien de la nuit », le fauteuil « sirène », les oeuvres commanditées par le célèbre couturier
Jacques Doucet ou bien par Madame Mathieu Lévy, modiste de l'enseigne J.
Suzanne Talbot.
La communion de leurs savoirs combinée à la sensibilité, à l'audace et au talent de Gray est à l'origine de
certains des plus grands chefs-d'oeuvre en laque du début du 20e siècle en Occident
LA VILLA E 107
Surplombant la baie de Roquebrune-Cap-Martin, la « maison en bord de mer » est le fruit de l'énigmatique
collaboration d'Eileen Gray et de l'architecte roumain Jean Badovivi.
Son nom, E 107, vient à lui seul attester la
complexité du rôle de chacun dans l'élaboration du projet : combinaison des prénoms et des noms des
auteurs : E pour Eileen, 10 pour le J de Jean (Dixième lettre de l'alphabet), 2 pour Badovici et 7 pour Gray.
La villa E 107 est conçue à partir de 1926 sur la base d'un programme minimum : pour Jean Badovici, un
homme qui aime le travail, le sport et recevoir ses amis.
Combinaison d'un axe vertical ( l'escalier en colimaçon
donnant accès au toit terrasse), la maison est organisée autour d'une pièce principale tout en accordant une
importance majeure aux espaces secondaires.
Orientés selon la course du soleil, les espaces intérieurs dialoguent avec l'exterieur par le biais de différents
systèmes coulissants.
Unité organique dotée d'une âme, E 107 est un modèle de modernité sensible.
Gray et Badovici souhaitent ici
que l'homme « retrouve dans la construction architecturale la joie de se sentir lui-même, comme en un tout qui
le prolonge et le complète »
.
»
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