Réalisme socialiste en URSS

« ainsi disparaitre les a contradictions relevees entre la societe et les creations qu'elle suscite. 4 Parmi les grandes oeuvres du realisme socialiste se detaohent les romans de Mikhail Cholokhov Le Don paisible * et a Terre defrichee ceux de Fedor Gladkov 'L'Energie » et a le Ciment* ; a La Jeune Garde * d'Alexandre Fadeev, Centrale electrique * de DAariet Chagulnian.

Une incarnation frappante du heros posi- tif est presentee par Moist Ostrovsky dans Et racier fut trempe *.

la guerre foumit un nouveau theme : « Les Vivants et les Morts * de Constantin Slmonov, « Les Tran- chees de Stalingrad * de Vladimir Nekrassov, Mete a la meme esthetique.

'Lee tentatives non conformistes sont sanctionnees.

Le theatre du metteur en scene Meyerhold sera ferme et Ia poetesse Anna Aldunatova durement prise partie par le responsable de rideologie Andrei Jdanov en 1948.

La peinture est rigoureusement figurative, a I'exem- pie des kolkhozes, des usines et des personnages officiels du regime peints par Serguel Guerassimov.

Le sculpteur Moukhlna triomphe en 1937 avec son groupe monumental de ('Exposition de Paris : a L'charrler et le kolitholien ». En musique, la gloire de Chostakovitch e de Prokofiev n'est pas mise en question par le regime, mais leurs tendances formalistes 0 et pessimistes sont denoncees. 5 Vers le milieu dee annees 60, le dogme du realisme sovietique a fait i'objet de quelques timides critiques. Andrei Siniaysky I'a mis en cause dans un article celebre a Qu'est -ce que le realisme socialiste ? *.

Les arts gra- phiques echappent parfois a ['imitation servile de la realite et aux poncifs de la iutte ideologique.

Si certains cineastes, comme Andrei Tarkovsky, parviennent a une cer- taine liberte d'expression, la vigilance ideologique des responsables de Ia culture est rarement prise en defaut.

ainsi disparaître les « contradictions » relevées entre la société et les créations qu'elle suscite.

4 Parmi les grandes œuvres du réalisme socialiste se détachent les romans de Mikhaïl Cholokhov « Le Don paisible » et « Terre défrichée », ceux de Fedor Giadkov « L'Energie » et « Le Ciment » ; « La Jeune Garde » d'Alexandre Fadeev, « La Centrale électrique » de Mariet Chaguinian.

Une incarnation frappante du héros posi­ tif est présentée par Nikolaï Ostrovsky dans « Et l'acier fut trempé ».

La guerre fournit un nouveau thème : « Les Vivants et les Morts » de Constantin Simonov, « Les Tran­ chées de Stalingrad » de Vladimir Nekrassov, fidèle à la même esthétique.

Les tentatives non conformistes sont sanctionnées.

Le théâtre du metteur en scène Meyerhoid sera fermé et la poétesse Anna Akhmafova durement prise à partie par le responsable de l'idéologie Andréi Jdanov en 1948. La peinture est rigoureusement figurative, à l'exem­ ple des kolkhozes, des usines et des personnages officiels du régime peints par Serguéi Guerassimov.

Le sculpteur Moukhina triomphe en 1937 avec son groupe monumental de l'Exposition de Paris : « L'ouvrier et le kolkhozien ».

En musique, la gloire de Chostakovitch et de Prokofiev n'est pas mise en question par le régime, mais leurs « tendances formalistes » et pessimistes sont dénoncées.

5 Vers le milieu des années 60, le dogme du réalisme soviétique a fait l'objet de quelques timides critiques.

Andréi Siniavsky l'a mis en cause dans un article célèbre « Qu'est-ce que le réalisme socialiste? ».

Les arts gra­ phiques échappent parfois à l'imitation servile de la réalité et aux poncifs de la lutte idéologique.

Si certains cinéastes, comme Andréi Tarkovsky, parviennent à une cer­ taine liberté d'expression, la vigilance idéologique des responsables de la culture est rarement prise en défaut.. »