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Poussin, Nicolas - vie et oeuvre du peintre.

Publié le 15/05/2013

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Poussin, Nicolas - vie et oeuvre du peintre. 1 PRÉSENTATION Poussin, les Bergers d'Arcadie Ce tableau des Bergers d'Arcadie fait suite à une première version (1629-1630, collection du duc de Devonshire, château de Chatsworth, Devonshire, Grande-Bretagne), commanditée par le cardinal Camillo Massimi. Cette toile est elle-même directement inspirée d'un tableau (1621-1623) du Guerchin ayant appartenu à l'époque à la famille Barberini (aujourd'hui à la Galerie nationale d'art antique, palais Barberini, Rome).Selon certains commentateurs (dont Erwin Panofsky, le père de l'iconologie moderne), cette deuxième version des Bergers d'Arcadie aurait été l'objet d'une commande du cardinal romain et secrétaire d'État Giulio Rospigliosi, le futur pape Clément IX. Dans la tradition des vanités qui faisaient florès durant la Contre-Réforme, cette oeuvre pourrait constituer une sorte de bréviaire moralisateur et philosophique, un memento mori invitant à une méditation sur la condition de l'homme et sur l'inéluctabilité de la mort. L'inscription latine « Et in Arcadia ego « que décryptent les bergers peut être interprétée de deux façons : soit « Même en Arcadie, moi [la mort], j'existe «, soit « Moi aussi [le mort], j'ai vécu en Arcadie «, la deuxième traduction conduisant les analystes à une interprétation moins mortifère et plus élégiaque du message de la toile.Nicolas Poussin, les Bergers d'Arcadie, dit aussi Et in Arcadia Ego, v. 1638-1640. Huile sur toile, 85 × 121 cm. Département des peintures, musée du Louvre, Paris. Erich Lessing/Art Resource, NY - vie et oeuvre du peintre. Poussin, Nicolas (1594-1665), peintre français. Incarnation du classicisme français du XVIIe siècle bien que Romain d'adoption, Nicolas Poussin séduit grâce à la parfaite osmose entre émotion et réflexion qu'il a su appliquer à ses compositions picturales. Cet artiste, dont la rigueur et l'austérité sont au service de son intelligence et de son art, est notamment apprécié pour ses toiles de paysage idéal. Symbolisant les vertus de la logique, de l'ordre et de la clarté, l'oeuvre du « peintre-philosophe « a fortement influencé l'art français jusqu'à nos jours. 2 LES ANNÉES DE FORMATION Né à Villers, près des Andelys (en Normandie), Nicolas Poussin n'est pas destiné aux arts lorsqu'il découvre la peinture à l'occasion de la venue dans son village du peintre Quentin Varin. Ayant dès lors trouvé sa vocation, le jeune homme quitte sa famille pour Rouen, auprès de Noël Jouvenet, puis Paris où il fait probablement un passage dans les ateliers de Ferdinand Elle et de Georges Lallemand. Découvrant la peinture Renaissance au travers des collections royales, notamment les oeuvres de Raphaël et de Titien, Nicolas Poussin cherche à se rendre à Rome pour assouvir son goût de l'Antique...
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« Poussin, Écho et Narcisse Œuvre de jeunesse encore très marquée par la manière vénitienne des débuts du peintre, ce tableau élégiaque de Nicolas Poussin emprunte son sujet aux Métamorphoses d'Ovide.

Narcisse,coupable d'avoir décliné l'amour de la nymphe Écho, est puni par Némésis.

La déesse de la Vengeance condamne Narcisse à tomber amoureux de son image.

Ne pouvant s'unir à son proprereflet, Narcisse se consume peu à peu dans cet amour impossible et finit par se donner la mort.

Pour sa part refusant d'évoquer les drames futurs, Nicolas Poussin a choisi de représenter Échoadmirant la beauté du jeune homme endormi dans un riant paysage champêtre.Nicolas Poussin, Écho et Narcisse, v.

1630.

Huile sur toile, 74 × 100 cm.

Département des peintures, musée duLouvre, Paris.Erich Lessing/Art Resource, NY En plus de la protection du poète qui meurt un an après son arrivée en Italie, le jeune Français bénéficie du mécénat du cardinal Francesco Barberini (neveu du pape Urbain VIII) et plus encore de celui de son secrétaire, Cassiano dal Pozzo.

Outre le fait non négligeable que ce dernier — un archéologue, intellectuel peu enclin aux mondanités — lui assure la sécurité matérielle, il l’encourage également à étudier les Anciens (Virgile, Plutarque, etc.) afin de donner un sens spirituel à l’esthétisme de sa peinture.

Les premières œuvres romaines de Nicolas Poussin reprennent le principe des compositions maniéristes développé au sein de l’école de Fontainebleau ; les suivantes subissent l’influence du Dominiquin, séjournant lui aussi à Rome. Malgré l’accueil mitigé de son Martyre de saint Érasme aux accents baroques — exécuté pour la basilique Saint-Pierre (1627, Pinacothèque vaticane, Rome) —, Poussin reçoit une commande du cardinal Barberini pour lequel il réalise la Mort de Germanicus (1628, Minneapolis Institute of Arts). Poussin, l'Adoration du Veau d'or Maître dans la représentation de thèmes bibliques, Nicolas Poussin s'inspire d'un épisode de l'Exode pour peindre l'Adoration du Veau d'or.

La Bible rapporte que lorsque les Hébreux atteignent ledésert du Sinaï, Moïse confie le peuple à son frère Aaron avant de se rendre au mont Sinaï où il reçoit de Yahvé les Dix Commandements.

Pendant son absence, les Hébreux s'éloignent de Dieuen construisant une divinité à l'image d'un Veau d'or qu'ils idolâtrent (Exode, XXXII, 1-6).Nicolas Poussin, l'Adoration du Veau d'or, v.

1634.

Huile sur toile, 154,3 × 214 cm.

The National Gallery,Londres.National Gallery Collection; By kind permission of the Trustees of the National Gallery, London /Corbis En 1630, après une longue maladie, il épouse la fille de celui qui l’a soigné, Anne-Marie Dughet — également sœur du paysagiste Gaspard Dughet.

C’est à cette époque que l’artiste, probablement encore affecté par l’expérience de la basilique Saint- Pierre, décide d’abandonner les grandes compositions de commande pour des tableaux de chevalet destinés à un cercle restreint d’amateurs.

Parallèlement, son style évolue en s’affranchissant de l’exubérance du baroque naissant.

Nicolas Poussin se passionne toujours pour l’Antiquité, mais également pour les sujets bibliques ( le Massacre des Innocents, v.

1628-1629, musée Condé, Chantilly) et mythologiques ( Écho et Narcisse, v.

1630, musée du Louvre, Paris). Alors qu’au début des années 1630, ses toiles — comme le Triomphe de Flore (v.

1627-1628, musée du Louvre) et la Peste d’Asdod (ou Miracle de l’Arche dans le temple de Dagon, 1630-1631, musée du Louvre), rappellent la richesse colorée de la. »

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