Devoir de Philosophie

PORTRAIT PRÉSUMÉ DE MADAME BOUCHER de BOUCHER

Publié le 29/07/2012

Extrait du document

Nous nous trouvons, ici, non dans une chambre à coucher mais dans un « boudoir «, une petite chambre de réception ou de repos, décorée dans les moindres détails avec un soin minutieux. Ainsi en témoigne la petite étagère vernie où sont rangés tous les ingrédients nécessaires...

« PORTRAIT PRÉS UM É DE MAD AME BO UC HER 1743 Pe intre français Anal yse ..., Nous nous trouvons , ici, non dans une chambre à coucher mais dans un « boudoir », une petite chambre de réception ou de repos, décorée dans les moindres détails avec un soin minutieux.

Ainsi en témoigne la petite étagère vernie où sont rangés tous les ing_rédients nécessaire s à la préparation du thé.

A l'étage supérieur , la statuette de Bouddha répond à la mode des objets orientaux, tout comme le paravent entrou­ vert au pied de la« chaise longue ».

Ce goût pour les objets décorés de dessins orientalisants , qui avait envahi la culture et l'ameublement français au début des années 1730, se perpétua durant tout le règne de Louis XV.

Le papier rose-orange à motifs végétaux qui recouvre les murs de la chambre, et qui rappelle les vêtements de l'époque, répond à la même intention esthétique .

Avant de s'étendre sur la chaise longue, la dame a déposé quelques accessoires de son habillement sur une petite banquette dont le tissu est en harmonie avec la tapisserie murale.

Elle est vêtue, comme si elle venait de recevoir quel­ qu'un, d'une élégante robe blanche à la dernière mode et porte des pantoufles , de couleur rouge XVIIf siècle Huile ur toile 54 x 67 cm vif , assorties à l'a tmosphère de la pièce.

À côté de la chaise longue , une des inventions les plus raffinées et les plus curieuses du mobilier Louis XV, on voit une petite table en bois précieux, au tiroir ouvert, dont les pieds sont gracieusement incurvés.

Sur le bord de la table, une feuille de papier en partie repliée et portant la signature de Boucher , semble être une lettre envoyée par celui-ci à la dame représentée qui serait, selon la tradition , l'épouse de l'artiste.

L'œuvre C Le tableau est signé et daté, en bas, à droite, F.

BO UCHER.

1743.

La signature apposée sur la lettre est différente.

La femme représentée serait Marie­ Jeanne Bu seau, née à Paris en 1716 et mariée à Boucher en 1733, à l'âge de dix-sept ans .

L 'œuvre , qui appartenait à l 'origine à Davout , a changé souvent de propriétaire.

Elle demeura un certain temps dans la collection Le Dart à Caen, puis parvint à Paris grâce à Joseph Bardac .

Elle fut acquise ensuite par David Weill à New York et finalement rejoignit la Frick Collection e n 1937.

L'infi d é lité pr ésumée de Bouch er + Les moralistes du XVIII e siècle, se fondant Chartres pendant une séance de pose , aurait sur la série de tableaux érotiques peinte par conduit son modèle à l'infidélité.

Mais en réalité Boucher pour Louis XV, en avaient déduit que l'anecdote fait partie des nombreuses histoires l'artiste était un homme aux mœurs dissolues.

inventées après la Révolution pour discréditer Diderot, lui, se demandait à propos de Boucher ; des personnalités de l'Ancien Régime, et ne. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles