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PIERRE PAUL RUBENS

Publié le 05/02/2019

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En Italie, le duc de Mantoue, Vincent Gonzague, persuadé du talent de Rubens après avoir vu quelques esquisses, charge ce dernier de réaliser des copies de peintures célèbres pour enrichir la collection d’art du palais ducal de Mantoue. C’est à cette occasion que Rubens peut visiter les centres artistiques majeurs d’Italie, Venise, Gênes et Rome. En 1602, il enregistre sa première commande publique. Il s’agit de trois panneaux destinés à la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem, dans la capitale pontificale.
 
Un homme de contact
 
Ensuite, l’activité créatrice de Rubens connaît une sorte de ralentissement: il peint très peu de sujets originaux mais fait fructifier les nombreux contacts qu’il a noués. En 1606, sa réputation grandissante et ses relations lui assurent une commande prestigieuse: peindre l’immense retable destiné au choeur d’une nouvelle église, Santa Maria Vallicella, toujours à Rome. Son premier projet ayant été refusé, il le recommence. Rubens n’aura d’ailleurs jamais le plaisir de le voir exposé car, en octobre 1608, il reçoit une lettre de son frère Philippe lui annonçant que sa mère est gravement malade. Il quitte l’Italie, mais arrive trop tard pour revoir sa mère vivante.
 
En 1609, Rubens devient peintre de la cour des Pays-Bas, au service du prince Albert et de l’infante Isabelle. La même année, il se marie avec une jeune fille âgée de dix-sept ans, Isabelle Brant. Cette union est heureuse. Isabelle donne naissance à quatre enfants et le couple connaît une vie harmonieuse durant quinze ans. À la
Portrait d’un petit garçon (vers 1619). Rubens a souvent pris pour modèle ses enfants. On pense que le dessin ci-contre représente son fils Nicolas.
 
Rubens était très fier de la beauté de ses deux épouses successives et de celle de ses enfants.
Cet autoportrait de Rubens avec
 
sa première épouse, Isabelle Brant, date de 1609. Il a été
exécuté peu de temps après leur mariage. Quand Isabelle meurt, quinze ans plus tard, Rubens affirme
 
qu’il avait trouvé en elle «une très
bonne compagne » et qu’elle n'avait «aucun des défauts de son sexe ».
mort de sa femme, Rubens dira qu’il a perdu «une très bonne compagne».
 
Devenu célèbre dans toute l’Europe, Rubens accueille de nombreux élèves. Les deux grands retables de la Descente de Croix (1611-1614) démontrent sa maîtrise de la technique italienne, c’est-à-dire une capacité à traiter les grands thèmes de la manière la plus héroïque possible.
 
La fin des guerres religieuses et nationales aux Pays-Bas marque une reprise des commandes artistiques: les autorités religieuses veulent reconstruire et décorer leurs églises, et l’atelier de Rubens connaît un regain d’activité. Doté d’une grande énergie et d’un sens aigu de l’organisation, il honore les innombrables commandes qui lui sont faites. La plus importante est sans conteste celle de l’église des jésuites d’Anvers. Il ne dessine pas moins de trente-neuf œuvres qui sont exécutées par ses assistants, en seulement neuf mois. Malheureusement, toutes ces toiles seront détruites en 1718, lors d’un incendie. Seules quelques esquisses ont été conservées.
 
Des souverains étrangers s’attachent également ses services: le roi de France, Louis XIII, lui demande d’exécuter le portrait de son épouse, Anne d’Autriche, ainsi que douze cartons de tapisseries. Quant à Marie de Médicis, elle le charge de réaliser vingt-cinq immenses toiles destinées à la décoration de son nouveau palais, le palais du Luxembourg, aujourd’hui siège du Sénat à Paris. Ces toiles, qui relatent les événements politiques du règne de la souveraine, valent par la fécondité de l’invention et la richesse des couleurs.
 
Un peintre diplomate
 
La mort d’Isabelle Brant, en 1626, a profondément touché le peintre, mais n’interrompt pas une activité qu’il élargit même au domaine de la diplomatie. C’est ainsi qu’il effectue d’importantes mis-
sions diplomatiques, tout d’abord en Espagne, au service de l’infante Isabelle, puis en Angleterre, en 1629-1630, où il est chaleureusement reçu par le roi Charles I\". Celui-ci le presse de réaliser une série de toiles pour décorer les plafonds de la salle des Banquets, au palais de Westminster.
 
En 1630, Rubens épouse Hélène Fourment. Tout en s’occupant des deux fils de son premier mariage, Hélène lui donne deux autres fils et trois filles. Rubens restreint alors son activité diplomatique pour se consacrer à sa famille. Il s’installe dans une maison à la campagne et s’attache à peindre des paysages, sa nouvelle passion. Il continue toutefois d’accepter des commandes que ses assistants réalisent. Atteint par la goutte, Rubens perd peu à peu l’usage du bras droit. L’artiste meurt à Anvers le 30 mai 1640, à l’âge de soixante-deux ans. Huit mois plus tard, Hélène donne naissance à son dernier enfant.

« Pierre Paul Rubens canons et les principes de base de la beauté et traitent surtout des sujets sacrés, les artistes flamands sont, de leur côté, convaincus que le travail de l'artiste consiste à représenter le monde qui les environne.

En Italie, le duc de Mantoue, Vincent Gon­ zague, persuadé du talent de Rubens après avoir vu quelques esquisses, charge ce dernier de réa­ liser des copies de peintures célèbres pour enri­ chir la collection d'art du palais ducal de Man­ toue.

C'est à cette occasion que Rubens peut visiter les centres artistiques majeurs d'Italie, Venise, Gênes et Rome.

En 1602, il enregistre sa première commande publique.

Il s'agit de trois panneaux destinés à la basilique Sainte-Croix-de­ Jérusalem, dans la capitale pontificale.

Un homme de contact Ensuite, l'activité créatrice de Rubens connaît une sorte de ralentissement : il peint très peu de sujets originaux mais fait fructifier les nombreux contacts qu'il a noués.

En 1606, sa réputation grandissante et ses relations lui assurent une commande prestigieuse: peindre l'immense retable destiné au chœur d'une nouvelle église, Santa Maria Vallicella, toujours à Rome.

Son pre­ mier projet ayant été refusé, il le recommence.

Rubens n'aura d'ailleurs jamais le plaisir de le voir exposé car, en octobre 1608, il reçoit une lettre de son frère Philippe lui annonçant que sa mère est gravement malade.

JI quitte l'Italie, mais arrive trop tard pour revoir sa mère vivante.

En 1609, Rubens devient peintre de la cour des Pays-Bas, au service du prince Albert et de l'infante Isabelle.

La même année, il se marie avec une jeune fille âgée de dix-sept ans, Isabelle Brant.

Cette union est heureuse.

Isabelle donne naissance à quatre enfants et le couple connaît une vie harmonieuse durant quinze ans.

À la Portrait d'un ......

petit garçon (vers 1619).

Rubens a souvent pris pour modèle ses enfants.

On pense que te dessin ci-. »

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