photographie (technique) - photographes et photographie.
Publié le 18/05/2013
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Les films photographiques se différencient par la façon dont ils réagissent à ces différentes longueurs d’onde.
Les premiers films noir et blanc n’étaient sensibles qu’aux plus courtes longueurs d’onde du spectre visible, c’est-à-dire aux lumières bleue
et violette.
Par la suite, des colorants ont été ajoutés aux émulsions afin de rendre l’halogénure d’argent sensible aux autres longueurs d’onde.
Absorbant les radiations correspondant à leur propre couleur, ces colorants sensibilisent les particules d’halogénure d’argent aux longueurs d’onde de ces radiations lumineuses.
Le film orthochromatique constitue ainsi le premier perfectionnement
dans ce domaine : contenant des colorants jaunes, qui absorbent toutes les radiations du spectre visible, à l’exception du rouge, ce type de film s’avère donc sensible à toutes les couleurs excepté le rouge.
L’émulsion du film panchromatique, principale amélioration suivante, renferme des colorants rouges sensibilisant la pellicule à toutes les longueurs d’onde visibles.
Bien que légèrement moins sensibles aux tonalités vertes que les films
orthochromatiques, les films panchromatiques offrent un meilleur rendu de la gamme complète des couleurs.
C’est pourquoi la plupart des films utilisés aujourd’hui par les amateurs et les professionnels sont panchromatiques.
3.1. 2 Films Polaroid
Les films instantanés, inventés par la firme Polaroid Corporation vers la fin des années quarante, permettent d’obtenir une image en quelques minutes après la prise de vue, à l’aide d’un appareil spécialement prévu à cet effet, appelé Polaroid.
Selon
ce procédé, les agents réactifs et l’émulsion sont contenus dans une enveloppe « sandwich » ou sur le papier même, permettant à l’exposition, au développement et au tirage de s’effectuer directement à l’intérieur de l’appareil.
Polaroid, principal
fabricant de ce type de pellicule avec Kodak, emploie ainsi une émulsion d’halogénure d’argent classique, intercalée entre le papier photographique et les agents réactifs.
Lorsque la pellicule a été exposée et l’image négative formée, cette dernière est
transférée sur le papier à l’aide d’un solvant, fournissant une image positive.
De nombreuses pellicules à développement instantané sont ainsi fabriquées en 35 mm, en couleurs comme en noir et blanc.
3.1. 3 Pellicules couleur
Émulsions de couleur
Eastman Kodak Company
Les pellicules couleur présentent un aspect plus complexe que les pellicules noir et blanc car elles doivent restituer la gamme complète des tonalités en tant que couleurs, et non seulement en termes d’intensité lumineuse.
Elles utilisent le principe
physique de la trichromie, selon lequel toute couleur perçue par l’œil peut être restituée en mélangeant de manière appropriée les trois couleurs primaires rouge, vert et bleu, ou encore leurs trois couleurs complémentaires respectives cyan (bleu-
vert), magenta (rouge violacé) et jaune.
Négatifs et diapositives couleur se composent donc de trois couches photosensibles superposées, de sensibilité chromatique différente, qui réalisent l’analyse des couleurs du sujet : on obtient ainsi trois négatifs relatifs aux trois couleurs primaires.
La
seconde étape consiste à effectuer la synthèse des trois images positives correspondantes, synthèse qui se fait par voie additive ou par voie soustractive.
Dans le cas de la synthèse additive, les images positives sont reçues simultanément par l’œil qui recombine les trois pinceaux lumineux primaires pour chaque point du sujet photographié.
En 1982, la firme Polaroid a commercialisé un procédé de
diapositive à développement instantané, appelé Polachrome, basé sur cette technique.
Dans le cas de la synthèse soustractive, on donne à ces images positives leurs couleurs complémentaires, puis on les superpose.
Chacune d’entre elles joue alors le rôle d’un filtre, retranchant de la lumière incidente les longueurs d’onde qui doivent
être supprimées afin de restituer les véritables couleurs du sujet.
Aujourd’hui, la synthèse additive n’est plus guère utilisée.
La plupart des pellicules actuelles sont formées de trois couches d’émulsions séparées par des filtres.
La première couche, sensible au bleu, est séparée de la deuxième par un filtre jaune qui
ne laisse passer que le rouge et le vert.
La deuxième couche absorbe le vert tandis que la troisième est impressionnée par le rouge.
3. 2 Formats
Dans le commerce, les pellicules sont vendues sous forme de rouleaux permettant d’obtenir un nombre donné de photographies (12, 20, 24 ou 36 poses, par exemple).
Mais on peut également les acheter en vrac, en longs rouleaux qu’on coupe à la
longueur voulue.
Ces pellicules sont enroulées à l’intérieur d’un magasin, ou chargeur, qui ne laisse pas passer la lumière..
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