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otto dix

Publié le 23/12/2012

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Otto Dix, La Guerre. La Première Guerre Mondiale. Thématique : Art, Etat et pouvoir. Question : Comment l'artiste témoigne-t-il de son temps ? (La dénonciation de la guerre). Otto Dix, Triptychon "Der Krieg" (Triptyque "La Guerre"), 1929-32, tempera sur bois, panneau central 204 x 204 cm, panneaux latéraux 204 x 102 cm chacun, prédelle 60 x 204 cm, Galerie Neue Meister, Dresde. Présentation de l'oeuvre : Auteur : Otto Dix (1892-1969) Titre : La Guerre (triptyque (tableau en 3 parties) avec prédelle) Date de réalisation : 1929-1932 Technique : Tempera 1 sur panneaux de bois. Dimensions : panneau central 204 x 204 CM ; volet de gauche 204 x 102 cm ; volet de droite 204 x 102 cm ; prédelle 60 x 204 cm. Lieu de conservation : Dresde, Galerie Neue Meister. Courant artistique : Nouvelle Objectivité 1 La tempera : est une technique qui apparaît en Égypte antique. Elle consiste à mélanger des pigments ( poudre issue de produits naturels écrasés comme la pierre bleue Lapis -lazulis) avec une substance (jaune d'oeufs ou colle) permettant d'obtenir une pâte qui sert de peinture. Cette technique est l'ancêtre de la peinture à l'huile que l'on utilise aujourd'hui, elle a été utilisée jusqu'au XVIème siècle. Présentation de l'auteur : Otto Dix né à Gera en 1891 et mort à Singen en 1969, est un peintre allemand du mouvement de la Nouvelle Objectivité. Il est issu d'un milieu ouvrier (son père travaillait dans une mine de fer). Il reçoit une éducation artistique par sa mère qui s'intéressait à la musique et à la peinture. Il prend des cours de peinture et entre à l'École des arts décoratifs de Dresde, de 1909 à 1914. Dix s'essayera au cubisme, au futurisme et plus tard au dadaïsme. En 1914, il est encore étudiant lorsque la guerre éclate. Il s'engage comme volontaire 2dans l'artillerie de campagne. En 1915 il reçoit une formation de mitrailleur et participe à la guerre des tranchées de l'Artois et de la Champagne d e novembre 1915 à décembre 1916 et à deux grandes batailles sur les bords de la Somme. Pendant ces batailles il est blessé plusieurs fois. L'horreur de la guerre le marque énormément et devient alors la base de ses oeuvres. D'après un entretien de 1961, il déclare : « C'est que la guerre est quelque chose de bestial : la faim, les poux, la boue, tous ces bruits déments. C'est que c'est tout au tre chose. Tenez, avant mes premiers tableaux, j'ai eu l'impression que tout un aspect de la réalité n'avait pas encore été peint : l'aspect hideux. La guerre, c'était une chose horrible, et pourtant sublime. Il me fallait y être à tout prix. Il faut avoir vu l'homme dans cet état déchaîné pour le connaître un peu. « Il a d'ailleurs confié à plusieurs reprises qu'il allait en première ligne à sa demande, car, même s'il avait peur, il voulait voir des hommes tomber à ses côtés da ns sa quête de réalisme hide ux. Il se marie en 1923. Il adhère très tôt aux positions du courant artistique du réalisme expressionniste qui propageait un art impitoyable visant à refléter la difficulté de la réalité contemporaine de la manière la plus crue et la plus détaillé. Ceci c ouplé à son expérience de combattant l'amène à dénoncer violemment les horreurs de la guerre dans ses oeuvres. Il réalise une cinquantaine d'eaux-fortes (gravures) 2 et une série de tableaux « Il me fallait cette expérience : comment quelqu'un situé juste à coté de moi pouvait tomber tout à coup et disparaître. Il me fallait l'expérimenter dans les moindres détails. Je le désirais. Je ne suis pas un pacifiste ou le suis-je ? Juste quelqu'un qui pose des questions. Je voulais tout voir de mes yeux. Je suis un réaliste qui doit voir par lui-même pour avoir confirmation que cela se passe comme cela. Je dois expérimenter tous les abysses de la vie : c'est pour cela que je me suis engagé comme volontaire. « Otto Dix. (dont Les Joueurs de skat en 1920 et Les Flandres, en 1934 ). Sa description de la guerre témoigne, de l'horreur des tranchées, des batailles en montrant sans tabou les corps blessés, les terres dévastées, les silhouettes menaçantes des troupes ennemies. Il représente la guerre dans ses détails les plus crus, pleins de violence, de brutalité et de désespoir et montre une volonté de la condamner moralement. Après son adhésion au groupe Dadaïste berlinois en 1920, il crée en 1923, avec d'autres expressionnistes, dont Georges Grosz, le groupe de la Nouvelle Objectivité et se consacre à la représentation de l'ambiance berlinoise d'après -guerre, dont il évoque durement les aspects de désordre morale, de violence et d'hypocrisie : Le petit vendeur d'allumettes (1920), Le portrait de Sylvia van Harden (1926, Paris, MNAM centre Pompidou). . Entre 1925 et 1927, Dix habite et ...
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« Présentation de l'auteur : Otto Dix né à Gera en 1891 et mort à Singen en 1969, est un peintre allemand du mouvement de la Nouvelle Objectivité. Il est issu d'un milieu ouvrier (son père travaillait dans une mine de fer). Il reçoit une éducation artistique par sa mère qui s'intéressait à la musique et à la peinture.

Il prend des cours de peinture et entre à l'École des arts décoratifs de Dresde, de 1909 à 1914.

Dix s'essayera au cubisme, au futurisme et plus tard au dadaïsme. En 1914, il est encore étudiant lorsque la guerre éclate.

Il s'engage comme volontaire 2dans l'artillerie de campagne.

En 1915 il reçoit une formation de mitrailleur et particip e à la guerre des tranchées de l'Artois et de la Champagne d e novembre 1915 à décembre 1916 et à deux grandes batailles sur les bords de la Somme .

Pendant ces batailles il est blessé plusieurs fois.

L'horreur de la guerre le marque énormément et devient alors la base de ses œuvres.

D'après un entretien de 1961, il déclare : « C'est que la guerre est quelque chose de bestial : la faim, les poux, la boue, tous ces bruits déments.

C'est que c'est tout au tre chose.

Tenez, avant mes premiers tableaux, j'ai eu l’impression que tout un aspect de la réalité n'avait pas encore été peint : l'aspect hideux.

La guerre, c'était une chose horrible, et pourtant sublime.

Il me fallait y être à tout prix.

Il faut avoir vu l'homme dans cet état déchaîné pour le connaître un peu.

» Il a d'ailleurs confié à plusieurs reprises qu'il allait en première ligne à sa demande, car, même s'il avait peur, il voulait voir des hommes tomber à ses côtés da ns sa quête de réalisme hide ux.

Il se marie en 1923.

Il adhère très tôt aux positions du courant artistique du réalisme expressionniste qui propageait un art impitoyable visant à refléter la difficulté de la réalité contemporaine de la manière la plus crue et la plus détaillé.

Ceci c ouplé à son expérience de combattant l’amène à dénoncer violemment les horreurs de la guerre dans ses œuvres. Il réalise une cinquantaine d'eaux -fortes (gravures) et une série de tableaux 2 « Il me fallait cette expérience : comment quelqu’un situé juste à coté de moi pouvait tomber tout à coup et disparaître.

Il me fallait l’expérimenter dans les moindres détails.

Je le désirais.

Je ne suis pas un pacifiste ou le suis -je ? Juste quelqu’un qui pose des questions.

Je voulais tout voir de mes yeux.

Je suis un réaliste qui doit voir par lui-même pour avoir confirmation que cela se passe comme cela.

Je dois expérimenter tous les abysses de la vie : c’est pour cela que je me suis engagé comme volontaire. » Otto Dix.. »

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