One. Number 31 1950 Jackson Pollock (1912-1956)
Publié le 30/06/2015
Extrait du document
Sans chevalet
La femme de Pollock, Lee Krasner, raconte que, dans ses toiles abstraites, Pollock commençait par un dessin figuratif que petit à petit il recouvrait de coulées de peinture jusqu'à ce qu'il soit complètement voilé. Jackson Pollock ne travaillait pas sur un chevalet. Non, il posait sa toile à même le sol et, trempant ses pinceaux dans les pots d'émail, avec l'assurance d'un danseur, tout en tournant autour de sa toile, il lançait les couleurs avec des gestes plus ou moins violents. L'oeuvre se construisait progressivement et finissait par créer une sorte d'espace illimité.
Une synthèse magistrale
One. Number 31 est l'aboutissement abstrait d'une longue évolution de l'oeuvre de Pollock qui, par la suite, devait à nouveau explorer le figuratif. Si, dans sa jeunesse, il a admiré l'art des Indiens de la côte ouest, l'intensité expressionniste de sa sensibilité avait été, elle, nourrie par les artistes mexicains tels que Rivera, Orozco et Siqueiros, dans un premier temps, et ensuite par le Guernica de Picasso et par Miro, dont il avait progressivement assimilé l'art.
Une nouvelle technique
Amené à la psychanalyse par ses problèmes d'alcoolisme et admirant par ailleurs les surréalistes, Pollock découvrit ainsi les richesses de l'inconscient. Aussi, dès 1947, s'efforça-t-il de trouver une technique très personnelle qui puisse l'exprimer, une technique qui serait une synthèse entre l'impressionnisme, le cubisme et l'automatisme surréaliste. Il en vint superbement à bout avec One. Number 31, en mettant au point son «dripping «. Ce dripping, qui consistait à faire jaillir un flux continu de coulées de peinture couvrant la totalité de la toile, se révéla être le moyen idéal pour libérer l'inconscient de la façon la plus spontanée parce qu'il permettait d'éviter les stades du dessin, du contour et des formes.
Par le dripping, Pollock parvint à réaliser des oeuvres étonnamment fortes, exprimant avec violence ses sentiments et ses conflits personnels.
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One.
Number 31 1 199
Sans chevalet
La femme de Pollock, Lee Krasner, raconte que, dans ses toiles
abstraites, Pollock commençait par un dessin figuratif que petit
à petit
il recouvrait de coulées de peinture jusqu'à ce qu'il soit
complètement voilé.
Jackson Pollock
ne travaillait pas sur_ un che
valet.
Non,
il posait sa toile à même le sol et, trempant ses pin
ceaux dans les pots d'émail, avec l'assurance d'un danseur, tout
en tournant autour de sa toile,
il lançait les couleurs avec des ges
tes plus ou moins violents.
L'oeuvre se construisait progressive
ment et finissait par créer une sorte d'espace illimité.
Une synthèse magistrale
One.
Number 31 est l'aboutissement abstrait d'une longue évolu
tion de l'oeuvre
de Pollock qui, par la suite, devait à nouveau
explorer
le figuratif.
Si, dans sa jeunesse, il a admiré l'art des
Indiens de la côte ouest, l'intensité expressionniste de sa sensibi
lité avait été, elle, nourrie par les artistes mexicains tels que Rivera,
Orozco
et Siqueiros, dans un premier temps, et ensuite par le Guer
nica
de Picasso et par Miro, dont il avait progressivement assi
milé l'art.
Une nouvelle technique
Amené à la psychanalyse par ses problèmes d'alcoolisme et admi
rant par ailleurs les surréalistes, Pollock découvrit ainsi les riches
ses
de l'inconscient.
Aussi, dès 1947, s'efforça-t-il de trouver une
technique très personnelle qui puisse J'exprimer, une technique
qui serait une synthèse entre l'impressionnisme, le cubisme et
l'automatisme surréaliste.
il en vint superbement à bout avec One.
Number 31, en mettant au point son «dripping».
Ce dripping, qui
consistait à faire jaillir un flux continu de coulées de peinture cou
vrant
la totalité de la toile, se révéla être le moyen idéal pour libérer
l'inconscient de la façon la plus spontanée parce qu'il permettait
d'éviter les stades du dessin, du contour et des formes.
Par
le dripping, Pollock parvint à réaliser des oeuvres étonnam
ment fortes, exprimant avec violence ses sentiments et ses con
flits personnels.
Pollock et la peinture américaine
Avec One.
Number 31, Auto mn Rhythm et l.avender Mist, Pol
lock a, comme le disait De Kooning,.
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