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Napoléon franchissant le Grand-Saint-Bernard de DAVID

Publié le 13/07/2012

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Le tableau, signé et daté L. DAVID-L'AN IX, fut commandé par Charles IV d'Espagne à l'artiste qui l'exécuta en quatre mois...

« NArULr.UN ~ KAN\;Hl~~AN 1 LE GRAND-SAINT- BERNARD 1800 Peintre français XVlli" ·XIX" SlecleS Huil e sur toile 260 x 221 cm __ ........................................................................\ ........

___ Analyse ...,_ Monté sur un splendide cheval blanc, Na po léon affronte les pentes raides des monts e nn e igé s aux cimes aiguës.

Ce sont les .Alpes, ·qui le séparent de l'Italie qu'il est sur le· point de conquérir.

Le peintre a fixé le moment où le jeune généra l exorte ses soldats à franchir le col qui sépare les deux pays -comme l'avait déjà fait avant lui Hanniba l dont le nom est gravé dans la pierre sous les sabots du cheval.

À côté, figurent les noms de Charlemag ne et de Bona­ parte lui-même, qui s'inscrit ainsi dans la lignée des plus grands chefs historiques .

Le geste impérieux dit toute la détermination .

et la force de l'homme qui retient pour un instant encore le cheval prêt à s'élancer.

Le mouvement du manteau jeté sur les épaules du général amplifie le sentiment d'élan qu'exprime toute la scène.

Les yeux effrayés du cheval et son hennissement contrastent avec la détermination calme de Napoléon.

Ce dernier a endossé l'élégant uniforme orné de galons dorés des généraux français et porte au flanc un sabre à lame incurvée.

Au fond, entre les jambes du cheval, on aper­ çoit la file des soldats qui escaladent les monta- gnes escarpées.

Leur fatigue s'exprime par la .

lenteur des mouvements.

Ils avancent tête baissée , luttant contre le froid .

et traînant derrière eux un canon, tandis que, du reste de l'armée, à ·l'arrière, on n 'aperçoit que les baïonnettes qui pointent entre les parois du glacier.

Les nuages étirés dans le ciel ainsi que les tons jaunâtres de l'ensemble de la scène suggè­ rent la présence d'un pâle soleil.

L' œuvre C Le tableau , signé et daté L.

DAVID-L'AN IX, fut commandé par Charles IV d'Espagne à l'artiste qui l'exécuta en quatre mois.

Le 7 août 1800 , Alquier, ambassadeur de France à Madrid, prévenait son ministre que le roi comptait mettre le tableau dans le Salon des grands capitaines, au Palais-Royal .

Alors qu'il était vice-roi d'Espagne, Joseph Bona­ parte, frère aîné de Napoléon, s'appropria le portrait qui, par descendance, fut transmis à sa fille Zénaïde, puis à son neveu Joseph, avant que son arrière -petite -fille Eugénie Bonaparte ne le lègue au musée de La Malmaison en 1949.

L' uniforme de Bonaparte + Delécluze ; qui se trouvait dans l'atelier de pattes blanches aux parements, broderies de David lorsqu'il peignait ce portrait, raconte que feuilles de chêne en fils d'or , avec les deux rangs le peintre s'était fait porter «toutes les pièces sur le collet, les parements et les poches - de l'hab illement que Bonaparte portait à insignes des généraux de division.

» Marengo », pour en habiller un mannequin.

Cet On ne sait ce que Bonaparte endossa sur son uniforme, aujourd'hui conservé au musée de uniforme complété par des culottes de peau, l'Armée, était celui des généraux.

Le colonel Mac pour le passage des Alpes.

Probablement choisit- Carthy le décrit ainsi : « Habit en drap bleu il une de ses redingotes plutôt que le léger national, croisé, à deux rangs de boutons dorés, manteau imaginé par le peintre.

Du même peintre : PICTO 595 à 604 Photo R.M.N.

@ Nardini Editore, 1993.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition franÇaise 1993 20-22. »

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