musée imaginaire

« Musée imaginaire Discobole Artiste : Myron Date : entre 460 et 450 av J.-C Matériaux : Marbre et Bronze Hauteur : 156 cm Conservation : Musée Massimo alle Terme, Italie Palais Le Discobole, est avant tout symbole de liberté intellectuelle, de démocratie.

En effet, cette statue de la Grèce antique fait référence à la première démocratie du monde même si elle n'est pas une démocratie comme on l'entend aujourd'hui.

Cette œuvre est l'un des premiers symboles de cette liberté et de ce système politique. Mais cette statue n’évoque pas que cela, elle est également une représentation de la beauté, la beauté physique en mouvement et donc le sport.

On y trouve alors un autre rapport de la démocratie grecque à notre société : les jeux olympiques, qui aujourd'hui peuvent s'apparenter à un symbole de paix entre les pays.

En effet, les jeux olympiques modernes ont été réinstaurés dans l'objectif de diminuer et limiter les grands conflits mondiaux. Le discobole montre la capacité à ne pas exposer la difficulté de l'effort, en effet le personnage de la statue alors qu'il est en pleine action est impassible avec un regard serein et sans expression.

Cela peut également impliquer le désir de perfection, celui de ne pas montrer l'adversité. (Aujourd'hui on pourrait dire par exemple que Captain America est un discobole, c'est un symbole de force qui ne montre pas la difficulté dans ses actions). Amazone blessée Artiste : Phidias Date : Ve siècle av.

J.-C Matériau : Marbre Hauteur 190 cm Conservation Musée du Capitole, Rome L'Amazone blessée fait partie d'un ensemble de 5 statues, elles sont associées à cinq sculpteurs différents.

Elles ont été réalisées afin d’élire la plus belle par ces pairs.

Les cinq sont en réalité la représentation d’un meme sujet par cinq artistes différents.

La statue de Phidias, celle dont qu'il est question ici est arrivée en seconde position.

La question de beauté suggérée par ces statues est assez intrigante, car dans le mythe des amazones la beauté n'est que secondaire, elles sont reconnues pour leur force, leur courage et leur esprit. Ces œuvres questionnent sur la représentation subjective d'un même sujet.

On y trouve une vision différente d’un même objet, une interprétation divergente faite par ces artistes.

C’est l’essence même de la subjectivité en termes de beauté. Selon André Malraux : « Phidias invente les formes qui expriment le divin », qui fait référence ici au réel et à l'abstrait, dans l’harmonie et la beauté de l’œuvre. Théâtre d'Épidaure Le sanctuaire d'Asclépios à Épidaure est un grand sanctuaire de la Grèce antique, situé en Argolide, dans le Péloponnèse. Dans l'Antiquité, c'était un lieu où les pèlerins accouraient de toute la Grèce pour se faire soigner. Sur ce site, les Grecs organisaient aussi des épreuves sportives et théâtrales en l'honneur des dieux. C'est pour accueillir des concours en l'honneur d'Asclépios que fut construit le théâtre d'Épidaure.

Il est le mieux conservé de tous les théâtres de la Grèce antique.

Il a été édifié au IVe siècle av.

J-C ou au début du IIIe siècle av.

J-C. Odysée : Chant I « Muse, raconte-moi l'homme à l'esprit inventif, qui si longtemps erra après avoir détruit la citadelle de Troie, et connut tant de cités, tant de peuples.

En son cœur, il endura mille maux, luttant sur mer pour sa propre vie et le retour de ses compagnons.

Hélas ! malgré tout son désir, il n'en sauva aucun.

Ils périrent victimes de leur impiété, ces fous qui mangèrent les vaches du Soleil. Celui-ci leur refusa le jour du retour.

ô déesse, fille de Zeus, dis-nous quelques-une de ces aventures ! » Sarcophage des Muses : Artiste :.... »