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Miró, Joan - vie et oeuvre du peintre.

Publié le 15/05/2013

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Miró, Joan - vie et oeuvre du peintre. 1 PRÉSENTATION Miró, Intérieur hollandais, I Joan Miró, Intérieur hollandais, I, 1928. Huile sur toile, 91,8 × 73 cm. Fondation Mrs. Simon Guggenheim, The Museum of Modern Art, New York. © 2008 Successió Miró / Artists Rights Society (ARS), New York / ADAGP, Paris/Art Resource, NY - vie et oeuvre du peintre. Miró, Joan (1893-1983), peintre espagnol dont l'ensemble de l'oeuvre offre une interprétation hautement personnelle du surréalisme, inventant son propre langage pictural, fondé sur des formes abstraites et des signes élémentaires. 2 PÉRIODE « DÉTAILLISTE « Né à Barcelone, Joan Miró est le fils d'un orfèvre et horloger. Peu doué pour les études, il ne prend plaisir qu'au cours de dessin, ce qui lui permet d'entrer à l'École des beaux-arts de Barcelone. D'abord attiré par le fauvisme et le cubisme, il élabore un premier style personnel dans sa période dite « détailliste « (1918-1922), qui rappelle la naïveté concertée d'un Douanier Rousseau. Dans ses oeuvres ultérieures, certains de ces d&eacut...

« Fondation Miró (Barcelone) La fondation Miró fut édifiée en 1975 à Barcelone par l'architecte Josep Lluis Sert.© 2006 Successió Miró / Artists Rights Society (ARS), New York / ADAGP, Paris / Photo: Robert Frerck/Woodfin Camp and Associates, Inc. Entre 1928 et 1932, la peinture est concurrencée chez Miró par la production d'assemblages et de collages de matières diverses, qui représentent pour l'artiste un véritable « assassinat de la peinture ».

Celle-ci n‘est pourtant jamais abandonnée et s’impose même à nouveau à partir de 1935 avec les « peintures sauvages », inspirées par la montée du fascisme, notamment dans son propre pays.

C’est par la poésie et non par la propagande qu’il réagit et qu’il fait œuvre.

À la violence expressionniste succède la peinture plus apaisée des Constellations (1940-1941), où de petites unités plus ou moins égales parsèment la surface en produisant un effet all over . À partir de 1944, la sculpture prend de plus en plus de place dans l'art de Miró : sculpture céramique ou assemblages de matériaux de rebut, donnant parfois lieu à des fontes en bronze.

Parallèlement, sa peinture atteint l'échelle monumentale, depuis le décor mural du Terrace Plaza Hotel (Cincinnati, 1947) jusqu'aux trois Bleu (1961) du musée national d'Art moderne, à Paris, en passant par ses grands muraux en céramique (la Lune et le Soleil, 1957-1959, immeuble de l'Unesco à Paris).

Jusqu’à sa mort, en 1983, Joan Miró a tenté « d’assassiner la peinture » ou plutôt sa propre peinture afin qu’elle garde sa force poétique en se perdant dans une histoire de l’art, convulsée par la multitude des mouvements d’avant-garde ou par l’accoutumance visuelle.

Il a, jusqu’au bout, montré la vitalité de la peinture et son renouvellement au sein du monde contemporain en la dépouillant de toute gratuité, avec une exigence méticuleuse. Cet homme qui était si peu doué pour le dessin et qui, à force d’énergie et de passion, en a fait l’apprentissage académique, n’a eu de cesse tout au long de sa vie de remettre en cause ses acquis et la facilité en peinture.

Il est arrivé par son perfectionnisme et sa lutte permanente avec lui-même à produire une œuvre poétique, tendre, violente, humoristique et à nous atteindre avec la plus grande fraîcheur.

Depuis 1975, la fondation Miró, construite à Barcelone par l'architecte Josep Lluis Sert, conserve un ensemble important des œuvres de l'artiste catalan. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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