MARIAGE DE MARIE DE MÉDICIS de RUBENS
Publié le 14/09/2012
Extrait du document
Ce tableau, avec l'ensemble du cycle, quitte le palais du Luxembourg pour le Louvre lorsque, sous le règne de Napoléon, le palais devient siège du Sénat. Depuis 1900, les 24 toiles so nt ras semblées dans une salle à leu r mesure, baptisée alors « Galerie de Médicis «. Des esquisses son t exposées à la pinacothèque de Munich...
«
Analyse
• Le tableau repré sente le grand-d uc de
To sca ne pas sant l'a nne au nuptial au doigt de la
prin cesse , en place
du roi de Fr an ce, H e nri IV.
La comp osit ion vi se à mettre en évidence que
Mari e de Mé dicis a é té choi s ie par le roi pour sa
beauté, et on n e pe u t s'em p
êche r de p ense r que
cette idée a été s
ugg érée au peintre pa r la re ine
e
lle-même.
Son visage exp rim e la souve rain eté
qui sied à une re ine, mai s ne cac he p as au fond le
plai s
ir d'avo ir été c ho is ie.
Les pe intu res d e
l '
Olymp e, prése ntes dan s d'a utre s scè nes du
cycle , ont été remplacée s par les cérémonie s liées
à
la litu rgie catholique et à ses fastes.
P a rmi les
divers ép i sodes de la série , ce tabl ea u est un des
plu s exac ts his toriqu ement.
Ru ben s avait , en
effe t, séjo urn é pendant dix ans en Ita lie, ce qui
lui a pe rmi s de d écrire très pré cisé ment les
part ic
ipants et l eurs cos tum es.
Tout le tableau
t o urn e a
utour du personnage de Marie , qui reçoit
l e
plu s de lumière, mêm e s' il est exce ntr é.
Les
architecture s
que l'on voi t derri ère la sou ve ra ine
renvoient l
'œ il du s pecta t eur encore une fo is sur
l a
scè n e de l'é ch ange des allia nces.
Tou s l es
au tres pe rs onnages , qui ne servent pourta nt que
d e faire-va l
oir, son t d écrits dans les plus petits
d é
tail s, avec une précis io n q ui laisse mêm e sentir
le froi ssement des é toffes.
L'œuvre
C Ce tableau, avec l'ense mbl e du cycle , quitte le
palais du Luxemb ourg pour le Louvre lorsqu e , sous
le règne de Napoléo n , le pala is devient siège du
Sénat.
D epuis 1900 , Les 24 toiles sont rasse mbl ées
dans une salle à le ur me s ure , bapt isée alors
«Galerie de Mé dicis ».
Des esq uisses sont exposées à
la pinacothèque de Muni c h et à l ' Ermit age
(Saint -Pétersbo urg ).
Ru bens développe là encore un
style large, clair, plastique , rythmant chacun des
murs de composit ions alternativement dynamiques
e t s tatiqu es.
L e sccès remport é par cette décoration
dans un milieu parisien qui n'était pas favorable aux
envo lées baroqu es l'aurait am ené à r éaliser quelques
années plus tard la déco ration d'une seconde gale rie
au Lux e mbourg su r le thèm e de la vie d 'H e nri IV
(de ux grand es toiles ina chevées aux Offi ces ;
esq uisses au musée de Bayonne, à Lond res) si
l'antagonisme qui régnait entr e Louis Xlll et/a reine
m ère , suivi de l'exil de celle-c i en 1631 , n' avait fait
avorte r un projet pl e in de promesses .
Le cycle de Marie de Médicis
+ Marie de Méd icis fit const ruir e le palai s du orner la galerie (60 x 8 mètre s) fur ent r éal isés
Luxembourg à Par i s, et en fit décorer la galerie avec une rapidité stup é fiante.
Le cycle entier fut
de v ingt et un tableaux de Rub en s, réa lisés entre achevé en trois an s.
1622 et 1625, re pr ésen tant l' his toire de sa vie.
En 1 625, Ru bens lui-même porta les to i les à
A u déb ut de l'année 1 622, l'artiste se rendit Pa ris, s'occ upa de le ur accroc hag e et peignit la
à
Pari s au près de la reine pour mettre au Félicité de la Régence en rem placem e nt de la Fuite
point le programm e du cycle, avec la participa - de Paris, refus ée po ur des motifs pol itiques (en
tion de la reine mè re, du cardina l de Richelieu, 1 631, la reine, opposée à Riche lieu, avait quitté la
de l'a bbé de Saint-Ambr oise, tréso rie r de la France pour s'exile r à Bruxe lles, à Londr es puis à
Couronne, et de l'
humani s te P eiresc .
Selon le Co log n e).
Le croq uis se trou ve à I'Aite Pinako-
désir exprès de la reine, l es tablea ux dest inés à thek de Muni ch..
»
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