MAO par Andy WARHOL

« de manières assez proportionnelles et permettent de structurer le tableau.

Le bleu constitue le fond du portrait, le vert pour le manteau et le jaune pour le visage du président.

Le noir (cheveux) est utilisé ici pour créer un contraste avec son visage.

Portrait d'origine Portrait d'origine Le président est parfaitement cadré et on ne voit que son buste.

Tout le travail de Warhol va être de repenser l’image en fonction des couleurs et des contrastes d’ombres et de lumières.

La photo de Mao reste pour ainsi dire la même.

En effet, la couleur, les contrastes ne viennent en aucun cas changer l’expression du visage de Mao : même neutralité, même posture, même rides que l’original.

Par ailleurs, la sérigraphie va changer le « grain » de l’image.

Cette technique va accentuer les effets d’ombres en les contrastants davantage.

De plus, on peut apercevoir nettement les coups de pinceaux rajouter après l’impression de l’image. Les mouvements de pinceaux sont très amples et sont rajouter par -ci et là sur le fond et les habits de Mao.

Analyse sémantique : A l’époque, la Chine représente pour beaucoup d’américains une politique détestable.

Le communisme est très mal perçu dans un contexte de guerre froide opposant la Russie aux Etats-Unis.

Warhol qui ne possède pas de réelles convictions politiques va s’emparer de ce portrait afin de le tourner en dérision.

La couleur, omniprésente dans le tableau, s’oppose à la froideur et à la neutralité de l’image d’origine et remet en question le sérieux du personnage.

Le propos de Warhol va être de se questionner sur la manière dont la société perçoit les icônes et cela implique de s’intéresser aux grandes figures de la politique.

Par la couleur, le peintre vient déstabiliser la perception que nous avons du personnage.

Il vient tout simplement nous faire voir d’une autre manière un mythe déjà crée. De plus, Warhol vient s’interroger sur les modes de consommation de la société de masse.

Il va démultiplier ce tableau grâce à la sérigraphie et ainsi créer un décalage (plutôt ironique) entre le mode de fabrication de l’œuvre (capitaliste) et la figure représentée (communiste). En outre le fait de tourner en dérision Mao, Warhol marque dans les esprits américains un évènement d’importance mondial qui est la rencontre entre Nixon et le président Chinois.

Cela aura pour effet de. »