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Madeleine à la veilleuse

Publié le 09/11/2012

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Madeleine à la veilleuse, 1642 George de la Tour Paris, Musée du Louvre Huile sur Toile (H-128cm, L-94cm) Le Classicisme : Né au XVIIème siècle, le classicisme représente le plus souvent des sujets mythologiques. La composition prime sur la couleur. Ce sont des tableaux clairs, des lignes symétriques. Influencé de l'antiquité et a une conception idéalisée de la beauté. George de la Tour : Georges de La Tour, né à Vic-sur-Seille le 14 mars 1593 et fils de boulanger, devint un peintre a succès sous Louis XIII, puis tomba dans l'oubli pour renaître au XXè siècle. Son mariage avec Diane de Nerf, membre d'une grande famille, lui permet d'entrer toute la noblesse de la petite ville de Lunéville.Lors de la guerre de 30 ans, De la Tour est soupçonné de spéculation sur le grain. Il devient l'un des bourgeois les plus riches de la ville, et déménage à Paris, par prudence.A son retour, il se présente sous le titre de "peintre particulier du Roi". Lors de son séjour à Paris, il rencontre Louis XIII et lui a offre le "Saint Sébastien dans une nuit", lequel sera exposé dans la chambre du Roi.Georges de la Tour meurt le 30 janvier 1652. Pourtant très réputé à son époque, il sombre...

« ➔     Cette jeune femme est une sainte de l’église catholique. Elle se nomme Marie Madeleine. Elle est particuli èrement v énérée au si ècle de Georges de la Tour parce qu’elle symbolise mieux que   tout autre la p énitence ( Punition   inflig ée   en   expiation   d ' un   p éché   [ Religion ]  ) et la r édemption   (   Rachat   des   p échés   [ Religion ]  ). Elle regrette toutes ses fautes pass ées et s’engage fermement  à les r éparer en   menant une vie meilleure. Madeleine est d éjà sur le chemin du pardon: elle a renonc é au luxe et au plaisirs   de sa vie de courtisane.  En effet, on remarque qu’il n’y a ni bijoux, ni miroirs, ni parfums sur cette toile. Cette femme est   habill é tr ès simplement, elle n’a pas de chaussures, seulement quelques livres sont pos és sur la table   ; elle   n’a que l’essentiel. ➔ C o u l e u r s   :   Dans toutes ses toiles, Georges de La Tour emploie en dominante le brun ou le roux.  George de la Tour cherche  à cr éer l'unit é compl ète entre l'expression, la forme et la couleur.  Dans ses toiles, La Tour fait toujours intervenir un acteur plus vivant qu'un humain : le jeu de l'ombre et   de la lumi ère. Cette pr ésence fait vibrer la toile comme les sursauts d'une chandelle pr ête  à s'éteindre. Le   clair­obscur donne  à certains personnages l'apparence de spectres. Tout en forgeant cette atmosph ère   d'incertitude, elle forge celle du miracle ou du surnaturel.  Les flammes sont toujours hautes; elles ont l'air d' être palpables et incandescentes comme du m étal en   fusion. Contrairement aux lois de la physique, Georges de La Tour n' éclaire que ce qu'il veut  éclairer. Ce   proc édé donne une impression d'intimit é ou de myst ère.  L' éclairage des objets se fait par trois zones : clart é intense, transition entre les t énèbres et la lumi ère,   marqu ée comme une joute, puis nuit brune. Cela donne aux objets illumin és cette forme g éom étrique. C o m p o s i t i o n   :   Les compositions de La Tour offrent deux aspects principaux : une expression classique, o ù les   personnages sont traditionnellement camp és pour garder  à la toile un  équilibre ordonn é, et une autre   expression, nouvelle, par laquelle La Tour cherche une nouvelle harmonie plus dramatique. Les œuvres de la Tour, ont cette sereine m élancolie, soutenue par une lumi ère diffuse et doucement   contrast ée. Jusque dans le d énuement ou la souffrance, les personnages sont calmes;  à la mort m ême, leur   visage est r ésign é.    C a r a c t ér i s t i q u e s   :. »

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