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LUCREZIA PANCIATICHI de LE BRONZINO

Publié le 13/08/2012

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Le portrait de Lucrezia est signé BRONZ. O FLORENTINO. Les tableaux sont entrés ensemble en 1704 à la galerie des Offices où l'on peut aussi admirer d'autres chefs-d'oeuvre de l'artiste, et notamment les portraits d'Éléonore de Tolède et de Don Carlo de Médicis.

« LUCREZIA PANCIATICHI Vers 1540 Peintre italien Anal ys e ..._, « Pour Bartolomeo Panciatichi il a fait.

..

son portrait et celui de sa femme qui sont tellement naturels qu'ils paraissent vraiment vivants et qu'il ne leur manque que l'esprit.» C'est par ces paro­ les admiratives que Vasari évoque, dans ses célè­ bres Vite, les portraits des époux Panciatichi , aujourd' hui tous deux conservés à la galerie des Offices.

Des deux portraits , celui de la très belle Lucrezia emporte tous les suffrages.

La jeune femme est assise, la main droite posée sur un livre ouvert, le buste légèrement de trois quarts.

Le décor, à peine évoqué par une arcade sombre et un fauteuil sculpté, met en valeur la beauté du visage et des mains vivement éclairés.

L 'élégance de la robe, de la coiffure et des bijoux , et les tonalités rares du tableau traduisent un cli­ mat d'extrême raffinement.

Le regard clair de Lucrezia se pose sur le spectateur, attentif mais distant.

Car ce portrait, inexpressif et pourtant intense , exprime à merveille les exigences d'une cour qui « fait pâlir les ardeurs en les contenant pour une jouissance plus subtile ».

Le Bronzino, qui immortalisa plusieurs mem­ bres de la famille Médicis, fut l'un des peintres de prédilection de la société florentine .

On lui doit les portraits dé dames et de chevaliers , d'a r­ tistes et d'é crivains qui gravitaient autour de Cosme Jer.

La typologie et le style de ses premiers portraits doivent beaucoup à la manière du Pon­ tormo qui fut son maître.

Mais il s'émancipe ensuite et élabore un art indépendant qui fait de lui un des artistes les plus raffinés de son temps.

Les portraits de Lucrezia et Barto lomeo Pancia­ tichi, en dépit d'une certaine autonomie stylisti­ que, témoignent encore de l'influence du Pon­ tormo.

() Bartolom eo Pancia tichi, vers 1540, galerie des Offices, Florence.

Du même peintre : PICTO 249 à 250c © Nardini Ed~ore.

1994.

Uriade pour l 'édition française, 1994 .

PICTO 250a XVI e siècle Huile sur panneau 100 x 80 cm L'inscription en français qui figure sur le collier de Lucrezia «SANS FlN L'ÀMOUR DU RE » semble indiquer que l'œuvre fut exécutée après le retour des Panciatichi de Lyon où Barto­ lomeo avait été envoyé comme ambassadeur de Cosme Jer, soit vers 1540.

L'œu vre [] Le portrait de Lucrezia est signé BRONZ.

0 FlORENTINO.

Les tableaux sont entrés ensemble en 1704 à la galerie des Offi ces où l'on peut aussi admirer d 'autres chefs-d 'œuvr e de l'artiste, et notamment les portraits d 'Éléonore de Tolède et de Don Carlo de Médicis.

Archives Nard in i Photo Sca l a.

Flo re nce.

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