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Louis-Mathieu VERDILHAN LA FONTAINE DE TRETS

Publié le 07/09/2013

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fontaine

 

Dans cette paisible scène de village, Verdilhan nous révèle une fois de plus son amour profond pour la Provence.

Dans les années 1900, des peintres régiona­listes comme Léo Lelée et Verdilhan intègrent des personnages traditionnels tels que les san­tons dans leurs oeuvres. le critique Louis Vaux-celles réagit avec enthousiasme à cette innovation : «Ça parle, un santon; çà cause menu, droit dans l'oreille, chaud d'haleine de bien-portant; çà vous dit le langage du coeur. Le santon, c'est un fidèle, avec de la terre de Provence aux pieds par la motte qui le tient en équilibre, car on ne se tient ferme que sur la terre des siens, bien travaillée«, écrit-il.

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