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L'ORFÈVRERIE DES CELTES

Publié le 14/09/2014

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L'art celte, qui est surtout un art de petits objets et d'objets utilitaires, a un peu pratiqué la sculpture sur pierre.

Les origines. Si la sculpture sur pierre semble s'être développée d'abord dans le sud de la Gaule, sous l'influence des arts grec et romain, les oeuvres anciennes les mieux connues, au v° et au ve siècle avant notre ère, ont été exécutées dans la vallée du Rhin et en Bohême. Il s'agit de blocs sculptés dont le répertoire décoratif puise directement dans l'art du métal : ainsi le petit obélisque de Pfalzfeld, en Rhénanie, une pièce ornée d'un masque, de feuilles, de palmettes et de tracés en S.

 

L'apogée gaulois. Beaucoup plus importantes sont les oeuvres sculptées au ni* siècle avant notre ère par ceux qu'on appelle les -Celto-Ligures, habi­tants du sud de la Gaule, au contact de la statuaire grecque : ce sont des repré‑

« Biioux celtes (Sarrebruck musée régional de Préhis toire et d 'Hi stoire ancienne).

D'autres trésors remarquables , datant de la même époque, ont été trouvés en Rhénanie, à Reinheim et à Waldalgesheim, dans des tombes de princesses.

Un art de la métamorphose Les pièces de cette épo que, qui suit l'in vasion du nord-es t de l'Italie par les Celtes, son t riches de mo tifs nouveaux , comme le rinceau , un enlacement décoratif de tiges végétales.

Ces motifs, résultant du contact avec le monde médite rra néen, préludent à un changeme nt sty lis tique profond.

L'art celte des p remiers temp s se caract érise par des compositions en bandeaux et en frises e t par un goût profond d e la sym é trie.

Il aime les lignes droites, princi­ palement horizo n tales, et utilise un r ép e rtoire immuable de motifs : palme ttes, feuilles de lotus, tracés en S, lyres, cercles, arceaux, gouttes d'eau, croix à branches coudées appe­ lées •svastikas • ...

Au contraire, dans le style tardif, dit •style végétal contin u • ou •Sty le de Waldalges heim», du nom d'u n des lieux de découverte, triomphent la ligne courbe, et prin ­ cipalement le rinceau, où la pousse p rincipale et ses rameaux constituent le principe d'organi­ sation décorative de l'œuvre.

Des motifs nou­ veaux apparaissent, tel le triskèle, figure à trois branches formant une sorte de triangle.

Ces motifs s'enchaîne nt en formant des combinai­ sons complexes, de façon à multiplier les possi­ bilités de lectu re .

À a uc une é p oque l'a rt celte n'imi te la réalité .

Les végétaux, animaux, monstres et hommes qu'il figure son t transformés, métamorphosés avant d'être conjugués à des motifs géomé­ triques et abstraits.

L'orfèvrerie reflète un art d'illus ion, de rêve qui se développe de manière tout à fait original e après avoir assimi lé les em prunt s faits aux mondes itali en et gr ec.

Casque d 'apparat provenant de la grotte d 'Agris , en Charente (Angoulêm e, Musée municipalj.

Les grandes pièces d'orfèvrerie étaient réservées aux chefs.

Les Celtes et la sculpture sur pierre L'art celte , qui est surtout un art de petit s objets et d'objets util itai r es, a un peu pratiqué la sculp ture sur pierre.

L es origine s.

Si la scul pture sur pierre semble s 'être développée d'abord dans le sud de la Gaule , sous l'infl uence des arts gre c et romain , les œuvres anciennes les mieux connues, au v• et au 1v• siècle avant notre è re, ont été exécutées dans la vallée du Rhin et en Bohême .

Il s'agit de bloc s sculpté s dont le réper toire d écora tif pui se directement dans l' art du métal : ainsi le p e tit obélisque de Pfalzfeld , en Rhénanie , une pièce ornée d 'un masque , de feuille s, de palmette s et de tracé s en S .

L'a pog ée gaulois.

Beaucoup plus importantes sont les œuvres sculptées au 111• siècle avan t notre ère par ceux qu'on appelle les « Celto-Ligures •., habi­ tants du sud de la Gaule , au contact de la s tatuaire grecque : ce sont des repré- s ent ations de guerrier s coiffés d 'énormes casques , à Grézan et à Sainte -Anastasie, dans le département du Gard ; ou une statue à de ux têtes trouvée à Roq u epertuse , un ancien sanctuai re de ce tte civili sation , dan s les Bouches - du-Rhône .

De Roquepertuse également proviennent un portique percé d 'alvéoles recevant des crânes humains , un lintea u gravé de tête s de chevaux et de ux statue s d'hommes assis en tailleur .

Toutes sc ulptur es fort éloignées des création s plastiques rhé­ nanes.

La sculpture funér aire t ardiv e.

Au 11• sièc le , le sud de la Gaule n'est plus la s eule région où l' on exécute de véri­ tables statue s.

Dans les actuelles Allemagne et Tchécoslovaquie , les Celtes travaillent la pierre avec talent.

Les sculpture s, qui sont s urtout funé­ raires , figurent des guerriers armés, dont les yeux sont fermé s.. »

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