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L'ORDRE D'ÉLARGISSEMENT DE MILLAIS

Publié le 15/07/2012

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Signée en bas à droite, la toile fut présentée pour la première fois au public en 1853 à Londres ; elle figura ensuite à l'Exposition universelle de Paris, où elle fut remarquée par Théophile Gautier et Charles Baudelaire...

« L'ORDRE D'ÉLARGISSEMENT 18 52-1 853 Peintre anglais Analyse � La toile figure au premier plan un jeune Ecossais éprouvé par la prison, s'abandonnant avec désespoir entre les bras de sa femme : celle­ ci, tenant contre elle son fils endormi, montre l'ordre de mise en liberté au garde.

L'homme regarde le document attentivement, sans cacher son étonnement.

L'œuvre est inspirée d'un récit de Walter Scott, racontant l'arrestation d'un Jacobin par les Anglais et sa libération grâce à l'intervention de sa femme, probablement contrainte de sacrifier sa vertu pour obtenir la précieux papier.

Le caractère dramatique et très émouvant de la scène transparaît dans l'expression de souffrance des visages et les gestes tendres des deux principaux protagonistes.

Le personnage fé minin ne serait autre qu'Effie, l'épouse du grand critique anglais Ruskin, qui choisit de quit­ ter son mari pour épouser Millais en secondes noces.

Un dessin préparatoire, conservé à la Withworth Gallery, nous révèle l'identité du pre­ mier modèle qui posa pour ce tableau : Anna Ryan, déjà portraiturée par le peintre dans Le Hu guenot (Ma kins collection) et le Royaliste proscrit, aujourd'hui dans une collection privée.

XIX e siècle Huile sur toile 102,9 x 73.7 cm L'œuvre C Signée en bas à droite, la toile fut présentée pour la première fois au public en 1853 à Lond res; elle figura ensuite à l'Exp osition universelle de Paris, où elle fut remarquée par Théophile Gautier et Char les Baudelaire.

L' avocat Joseph Arden acheta l'œuvre directe­ ment au peintre pour la somme de 400 livres sterling ; après quoi L'Ordre d'élargissement passa dans diverses collections nationales anglaises et, enfin, à la Tate Gallery.

Le copyri ght fut vendu en 1853 à l'éditeur Henry Graves, et une gravure par Samuel Cousin fut impr imée en 1856.

Pl usieur s carnets autograp hes contenant des des­ sins préparatoi res de l'œuvre sont disper sés dans diff érents musées dont l'Ashmolean Museum d'O xford, le Victoria and Albert Museum de Lon­ dres et la Royal Academy.

La Makins Collection en fin, possède deux copies du table au: l'une à l'aquar elle, de Char les Compton ; l'aut re à l'hu ile.

É glise ou prison ? + Après avoir décidé de son sujet, Millais hésita que lq ue temps sur le choix du décor.

Dans une lettre du 23 octobre adressée à Thomas C ombe , il écrivit qu'il venait de se rendre le jour· même à la Tour de Londres pour voir les grilles de la prison , mais qu:u n 'exc luait pas non plus de Du même peintre : PICTO 728 et 728 b © Nardini Editore, 1994.

Liriade pour l'édrtion française, 1994.

p la nter sa scène à l'inté rie ur d'une église.

Le choix de la pris o n était définitivement fixé au début du mois de novembre.

L'idée de la Tour de Londres fut cependant écartée ; Millais se contenta en fin de compte de l'e sp ac e de son ate-,.

lier, réorganisé pour l'occ asion.

Photo Tate Gallery Publications 35-22. »

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