Devoir de Philosophie

L'Oiseau de feu d'Igor Stravinski, véritable chef-d'œuvre du ballet

Publié le 28/03/2019

Extrait du document

L'Oiseau de feu d'Igor Stravinski, véritable chef-d'œuvre du ballet

1910

La première du ballet d'Igor Stravinski, L'Oiseau de feu, qui a lieu le 25 juin 1910 à Paris, ouvre les portes du monde occidental à un jeune compositeur de 28 ans. C'est, pour Igor Stravinski, le début d'une longue collaboration avec les Ballets russes.

Ce tableau de Jacques-Émile Blanche (1915-1919) représente Tamara Karsavina qui danse L'Oiseau de feu d'Igor Stravinski, à Paris.

Le 19 mai 1909, les Ballets russes donnent leur première représentation à Paris, et déclenchent l'enthousiasme du public. Leur fondateur Serge de Diaghilev programme pour la saison 1910 L'Oiseau de feu avec le chorégraphe et danseur Michel Fokine, sur une musique du compositeur russe Anatole Liadov. Celui-ci tarde à se mettre au travail, tant et si bien que Diaghilev choisit un autre compositeur : à l'automne 1909, il propose au jeune Stravinski - dont il avait remarqué en 1908 le Feu d'artifice -de se charger de la musique.

 

Stravinski accepte, enthousiasmé par le professionnalisme des jeunes artistes qui gravitent autour de Diaghilev, et par le haut niveau du ballet russe en général. Les musiques de ballet sont alors considérées comme des œuvres secondaires, mais Stravinski décide quant à lui d'en faire un nouveau genre. Il crée son œuvre en collaboration avec l'orchestre qui joue immédiatement chaque passage en sa présence.

1910

« Ce tableau de Jacques- �mile Blanche (1915-1919) représente Tamara Karsavina qui danse L'Oiseau de feu d'Igor Stravinski, à Paris.

L' Oisea u de feu d'I gor Strav inski, véritable chef ..

d' œuvre du ballet La premièr e du ballet d'Igor Stravinski, L'Oiseau de feu, qui a lieu le 25 juin 1910 à Paris, ouvre les portes du monde occidental à un jeune compositeur de 28 ans.

C' est, pour Igor Stravinski, le début d'une longue co llaboration avec les Ballets russes.

L e 19 mai 1909, les Balle ts russes donnent leur première représentation à Paris , et déclenchen t l'enthousiasme du public.

Leur fondat eur Serge de Diaghi lev programme pour la saison 1910 L'Oiseau de feu avec le chor é­ graphe et danseur Michel Fokine, sur une musique du composite ur russe Anatole Liadov.

Celui-ci tarde à se mettre au trav ail, tant et si bien que Diaghi lev choisit un autre compo­ site ur: à l'automne 1909, il propose au jeune Stravinski -dont il avait remarqué en 1908 le Feu d'artifice ­ de se charger de la musique.

Stra vinski accepte, enthousiasmé par le professionnal isme des jeunes ar tistes qui gravitent autour de Diaghi lev, et par le haut niveau du balle t russe en génér al.

Les musiques de ballet sont alors considér ées comme des œuvres secondai res, mais Str avinski décide quant à lui d'en faire un nouveau genre.

Il crée son œuvre en collaboration avec l'or­ chestre qui joue immédia tement chaque passage en sa présence.

Proposé par le chor égraphe Fokine, le livret de L'Oisea u de feu est écrit d'après un conte russe.

Le tsarévitch Ivan, perdu dans la forêt, capture un oiseau de feu, niché dans un arbre aux fruits d'or.

Contre sa liber té, l'oiseau offre au jeune homme une plume d'or.

Mais ap paraissent l'enchanteur Kochtcheï et ses démons.

Ivan se sert de sa plume d'or et l'oiseau de feu vole à son secours.

Le ballet cha rme Stravinski.

Il invente pour les puissances du bien et du mal des harmon ies et des motifs contrastés.

Cependa nt, la partition est encore imprégnée de l'i nfluence de Rim ski-K orsakov qui avait dirigé le jeune Stravinski du­ rant ses premièr es anné es d'étude.

Mais avec Pétrouchka (1911).

qui traduit un emploi du folklore tout à fait neuf, une verve rythmique très pers onnelle et une conception de l'or chestre originale, nous avons un che f-d'œ uvre qui inaugur e la période russe du musicien.

Le Sacre du print emps, donné en 1913 au théâtre des Champs-Ély sées, déclenche un véri table scandale.

Bien des audi teurs ne voient dans cette partition qu'un insupportable chaos.

C'est une œuvre révolution­ nair e qui prend ses distances avec les canons de la beauté musicale admis jusqu'alor s.

Igor Stravinski, de nationali té russe, émigre en 1939 aux �tats- Unis.

Dans des œuvres écrites à la même époque, on peut voir certa ines affin ités avec la musique de Schon­ berg, en parti culier le Pierro t lunaire, créé en 1912 à Berlin.

Dur ant la Premi ère Guerre mondia le, Stravi nski est bloqué en Su isse.

Les œuvres qu'il écrit alors sont pour la plup art inspir ées du folklor e russe.

La révo lution d'o ctobre (1917 ) le place dans une situation matérielle critique.

Jusqu'à sa mor t en 1971, il trav ailler a beaucoup.

Mais L'Oiseau de feu a fait sa gloir e.

La première à l'Opéra de Paris en est la preuve.

Tamara Karsavi na joue l'oiseau de feu, le pei ntre russe Alexandr e Golovine crée les décors de scène, qui soutiennent au mieux le sujet et le rend d'autant plus fascinant pour le public.

Même en cette fin de siècle, l'œuvre de Stravinski fait toujours partie des plus beaux morceaux du répertoire moderne.

Les grandes étoiles du ballet russe 1880-1942 Michel Fokine Le danseur et chorégraphe exerce d'abord au théâtre Mariinski à Sa"in t·P éters ­ bourg et devient en 1909 chorégraphe en chef des Balle ts russes de Serge de Diaghilev.

Après le trans fert de la compagnie à Paris, ses grandes chorégraphies voient le jour, pour des balle ts de Stravinski et de Ravel.

Celui qui ouvre la voie au ballet moderne se sépar e de Diaghilev en 1914.

Il aspire à l'uni té artistique de la musi­ que, de la pein ture et du mouvement.

1882-1931 Anna Pavlova Cette danseuse arrive en 1899 au théâtre Mariinski de Saint­ Pétersbourg où elle devient danseuse étoile.

En 1905, elle crée Le Cygne dans une chorégra phie de Michel Fokine.

Pavlova· enchan te le public par son appar ente légèreté.

En 1909, elle tra­ vaille avec Serge de Diaghilev à Paris.

En 1914 , elle se sépare de Diaghi lev, se fixe à Londres et fonde sa propre compagnie.

1889-1950 Vaslav Nijinski Cet élève de Michel Fokine entre en 1907 au théâtre Mariins ki de Saint-Péters­ bourg, où il devient le partenaire d'Anna Pavlova jusqu'en 1909.

Eh 191 1, il est engag é comme membre permanent des Ballets russes : il est adulé par le public.

Il crée en 1913 la chorégraphie du Sacre du Printemps de Stravi nski.

En 1914, il fonde sa propre troupe.

Ses créations marquent l'apogée du ballet moderne.

1938-1993 Rudolf Noureïev Ce danseur d'origine sovié­ tique entre à l'école du théâ­ tre Kirov à Léningrad en 1955.

Il abandonne la troupe en 1961 lors d'une tournée à Paris, il danse dans le ballet du marquis de Cuevas puis est engag é au Royal Ballet à Londres à partir de 1962.

Il se fait en même temps un nom en tant que chorégraphe.

En 19 83, il rentre à Paris.

Son style résulte d'une technique impeccable, d'un rayonnement personnel et d'une gestuelle expressive.

19 10 Vaslav Nijinski Rudolf Noureïev 25. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles