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LINGELBACH johannes : Mendiants dans un port

Publié le 06/10/2011

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Si Lingelbach n'a pu connaître à Rome Pieter van Laer, dont le surnom, il Bamboccio servit à désigner les scènes hautes en couleur de la vie du peuple...

« LING ELBACH johannes Mendiants dans un port Né à Francfort-sur-le-Main, 1622 Mort à Amsterdam, 1674 Si Lingelbach n'a pu connaître à Rome Pieter van Laer, dont le surnom, il Bamboccio servit à désigner les scènes hautes en couleur de la vie du peuple (les "bambochades"), il rencontra maints artistes qui exploitaient encore le succès de ce thème.

Le genre quelque peu mineur de ces petites toiles truculentes s'élargit avec Lingelbach et ses amis qui, pense-t-on, collabo­ raient volontiers, l'un se spécialisant dans le paysage, l'autre dans les figures.

Ces dernières, en l'occurence un groupe de mendiants, des Orientaux et une jeune femme venant chercher de l'eau à la fontaine, dénotent un sens aigu de l'observation.

Un éclairage très vif accuse la rudesse des traits de ce monde hétéroclite, haut en couleur, savamment ordonné en trois groupes qui s'inscrivent harmonieusement dans le paysage.

Celui-ci, dû sans conteste au seul Lingelbach, très habile en la matière, baigne dans une lumière cristalline.

Où se situe cette scène? Fort probablement, à l'imitation de Claude Gellée, dans un port fictif, où l'artiste s'est plu à réunir des forts dans le style du château Saint­ Ange, un phare qui pourrait être un campanile, et l'inévitable pan de ruine antique.

1674 Huile sur toile.

51,5 x 67. »

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