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Lichtenstein Roy

Publié le 06/04/2019

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lichtenstein

Lichtenstein Roy Peintre américain

 

* 27.10.1923, New York + 29.9.1997, New York

 

Après des études d'art classiques, interrompues par la seconde guerre mondiale, Lichtenstein gagne tout d'abord sa vie comme dessinateur technique, étalagiste et enseignant. Il crée en 1956 sa première oeuvre pop'art, une lithographie d'un billet de banque américain \"revu et corrigé\". Influencé par Jim Dine, Claes Oldenburg et George Segal, il se sert d'images issues des productions culturelles de masse (publicité, bande dessinée), qu'il réinterprète en les agrandissant et en imitant les effets de la reproduction mécanique (trames, aplats de couleurs élémentaires). Les principales oeuvres de cette période sont : \"Takka Takka\", 1962 ; \"Whaam\", 1963 ; la série \"Lorsque j'ai ouvert le feu\", 1964 ; \"Le baiser\", 1962 ; \"M-maybe\", 1965. Lichtenstein travaille également à partir des chefs-d'oeuvre de la peinture, reproduits, agrandis, détournés et désacralisés. Il est considéré comme l'un des grands représentants du pop'art et plusieurs rétrospectives lui ont été consacrées, entre autres en 1987 au Musée d'art moderne de New York et en 1988 au musée des Beaux-arts de Francfort-sur-le-Main.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Roy Lichtenstein Peintre américain né à New York, il est l'une des figures majeures du Pop Art.

En 1961, il a l'idée (en même tempsque Warhol) de peindre l'image d'une bande dessinée en l'agrandissant : point de départ d'une série qu'il poursuitjusqu'en 1964.

En fait, les peintures se démarquent de l'image initiale : Lichtenstein exagère et redéfinit les élémentsformels issus des contraintes technico-commerciales.

Il reprend l'épais trait noir qui cerne grossièrement les figures,les points ("dots") qui trament les photogravures, les hachures qui indiquent les ombres, les aplats brutaux decouleur — mais tous ces éléments sont soumis à une organisation stricte de la surface.

La démarche plastiqueconfine à l'abstraction : le trait est réinterprété à travers la ligne continue du purisme (Léger et Ozenfant, à quiLichtenstein accorde une grande importance), il est employé pour clarifier l'image, tandis que les "dots" l'unifient parleur caractère apparemment mécanique et leur froide régularité.

Ces points, "image" de la reproduction mécanique,remplissent un rôle de "pattern" mais, devenant de plus en plus autonomes, ils valent pour eux-mêmes et contrarientainsi leur fonction première de représentation.

Ils ont en outre une dimension ironique, qui devient manifeste lorsqueLichtenstein les utilise pour représenter autre chose que des fragments de bandes dessinées : la série des BrushStrokes, qui parodie la gestualité impulsive de l'expressionnisme abstrait, est à cet égard exemplaire par la façondont elle propose une représentation minutieuse de coups de pinceau.

L'humour, le second degré, la distance,caractérisent ainsi l'oeuvre de Lichtenstein, pour qui tout sujet est un élément réflexif.

C'est pourquoi, à ladifférence d'un Warhol inventant sa propre culture, il travaille surtout sur la culture savante, sur l'histoire de l'art.Flirtant parfois avec l'abstraction la plus austère sans jamais quitter l'image, il se joue de tous les codes, fabriquedes "frises antiques, des Matisse, des Mondrian, etc.".

Tout artiste s'astreint à être impersonnel, ne serait-ce quepour devenir un artiste : en affirmant la nécessité de la distance sans jamais recourir aux procédés mécaniques,Lichtenstein, dans sa recherche d'impersonnalité, a bien produit sa propre image.. »

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