Devoir de Philosophie

L'HORTENSIA ou LES DEUX SOEURS de Berthe MORISOT

Publié le 06/09/2012

Extrait du document

morisot

Paul Valéry remarquait que les modèles de Berthe Morisot étaient ses proches : son mari , sa soeur, sa fille, ses neveux , quelques amies ou la fille de la concierge. Quant aux objets , c'étaient eux aussi des objets familiers : les vases, les meubles, les fleurs parmi lesquels elle vivait...

morisot

« -" ..

.

''t' ..

L'HORTENSIA ou LES DEUX SŒURS 1894 Peintre français Anal ys e ...,_ Paul Valéry remarquait que les modèles de Berthe Morisot étaient ses proches : son mari , sa sœur, sa fille, ses neveux , quelques amies ou la fille de la concierge.

Quant aux objets , c'étaient eux aussi des objets familiers : les vases, les meu­ bles, les fleurs parmi lesquels elle vivait.

Mais qui que soient les jeunes femmes repré­ sentées - parentes, amies, ou simples connaissan­ ces - , ce qui est important ici, c'est l'attention affectueuse avec laquelle l'artiste a représenté ces deux adolescentes Toutes deux sont assises.

L'une est occupée à coiffer l'autre, le regard attentif et les doigts habi­ les à fixer une boucle ou une épingle.

La seconde , vue de face , est immobile et un peu raide.

Les mains sur les genoux, elle s'efforce de ne pas bou­ ger, les lèvres entrouvertes et le cou légèrement penché en arrière.

Ce type de scène fami lière, évocatrice d'un uni­ vers féminin, est caractéristique des thèmes de Berthe Morisot.

Cette dernière n'a jamais négligé les aspects les plus modestes du quotidien : une jeune femme se contemplant dans un miroir , une promenade au : ....

- .

.

XIXe siècle Huile su r toile 73,5 x 60,5 cm jardin avec les enfants, les cygnes de la pièce d'eau , le repos à l'ombre d 'un arbre , un bouquet ou , comme sur cette toile , l' ample pot d 'horten­ sias auprès des deux sœurs.

Chaque détail familier est ainsi l 'objet d 'une vision qui exprime la poésie de la vie quotid ienne, celle des objets sans importance , celle des moments de tendresse, des souvenirs d'enfance, aussi éphémères que les effets lumineux qui retiennent l'attention de ses amis peintres impressionnistes .

Par touches délicates et sou­ ples, elle décrit à merveille les traits d' une jeune femme à peine sortie de l'enfance, les pétales rosés d 'une fleur ou encore les effets de la lumière sur la peau d'une jeune femme ou sur une robe vaporeuse.

L'œ u vre C Peint en 1894 , un an avant la mort de l'artiste, ce double portrait a appartenu à Julie Manet, fille de Berthe Morisot et d 'Eugène Manet, le frère du peintre.

Julie épousa Ernest Rouart et le couple offrit le tableau au Louvre en 1920.

Il entra au musée du Jeu de Paume en 1947, puis au musée d 'Orsay en 1986.

Berthe Morisot et les imp ressionnistes + Modèle d'Édouard Manet, Berthe Morisot le succès de Manet, Monet, Degas ou encore de est a ussi une de ses rares élèves.

Le peintre l'a Renoir- au talent duquel on a souvent comparé souvent représentée et on la reconnaît notam- les choix thématiques et techniques de ses œuvres ment dans Le Balcon.

En 1874, Berthe Morisot - elle a cependant toujours bénéficié de leur épouse Eugène Manet , le frère de l'artiste .

Amie estime.

Comme en témoigne encore Paul Valéry, des impressionnistes , elle participe à l'organisa- ils admiraient tous «son élégance naturelle » et tion des expositions du groupe .

Ses œuvres, sou- on retrouvait dans sa maison, près du bois de vent remarquées, suscite;nt alors plus de louanges Boulogne, «D egas, Renoir , Mallarmé gui discu - que celles de ses amis .

A la naissance de sa fille, taient sous son regard , charmés par une persan - Julie Manet , elle ne renonce pas à la peinture et nalité attentive et réfléchie dont le mélange de con tinue à jouer un rôle non négligeable sur la grâce et de réserve avait un pouvoir de fascina- scène artistique parisienne.

Si elle n'a pas connu tian extraordinaire ».

Du m ême peintre: PICTO 8 18 à 8 18b Photo R.M.N .

© Nardini Editore, 1994.

Liriade pour l'édition française, 1994.

34-28. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles