Devoir de Philosophie

L'explosion du Baroque

Publié le 13/01/2012

Extrait du document

LA FLANDRE

Au début du dix-septième siècle, les Pays-Bas du Sud étaient encore sous domination espagnole. L'un des territoires espagnols les plus riches et les plus industrieux, la Flandre , resta dans le sein de l'Église catholique, mais il fallut les sanglantes persécutions du duc d'Albe pour décapiter la Réforme dans ces provinces. L'aristocratie y jouait encore un rôle important; comme l'Église, elle patronnait les arts et contribua ainsi à créer un style flamand autonome. La Flandre accueillit les modèles d'architecture baroque avec enthousiasme, mais sans comprendre leur expression proprement architecturale. Les Flamands ne virent dans le Baroque qu'un prétexte à ornements; sur des édifices de ...

« LA FLANDRE Au début du dix-septième siècle, les Pays-Bas du Sud étaient encore sous domination espagnole.

L'un des territoires espagnols les plus riches et les plus industrieux, la Flandre , resta dans le sein de l'Église catholique, mais il fallut les sanglantes persécutions du duc d'Albe pour décapiter la Réforme dans ces provinces.

L'aristocratie y jouait encore w1 rôle important; comme l'Église, elle patronnait les arts et contribua ainsi à créer un style flamand autonome.

La Flandre accueillit les modèles d'architecture baroque avec enthousiasme, mais sans comprendre leur expression pro­ prement architecturale.

Les Flamands ne virent dans le Baroque qu'un prétexte à orne­ ments; sur des édifices de structure toujours gothique, ils plaquèrent un décor baroque extraordinairement riche, sou­ vent relevé d'or même à l'extérieur.

La Grand-Place de Bruxelles 21 (vers 1696), l'église Saint-Charles Borromée à Anvers et la maison de Rubens, à Anvers également, sont les chefs-d' œuvre de l'architecture de cette époque.

Mais c'est en peinture que le Baroque du Nord trouvera sa meilleure expression, grâce au génie de Pierre Paul Rubens (1577-1640).

Enfant, Rubens avait été engagé comme page au service de Marguerite de Ligne-Aremberg et avait ainsi appris l'étiquette de cour qui lui viendrait à point plus tard, dans ses années de gloire, lorsque Marie de Médicis, alors reine­ mère, l'inviterait à la cour de France où elle aimait bavarder. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles