Les trésors égyptiens du musée de Berlin
Publié le 19/09/2018
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Du Nouvel Empire à la Basse Époque puis à la période gréco-romaine, l'art égyptien exposé au musée de Berlin dévoile une civilisation étonnante, riche et captivante aussi bien dans le domaine funéraire que dans la vie de tous les jours.
Le sarcophage de Za-lset
Préposé aux granges de la Haute et de la Basse-Égyp-te, ce fonctionnaire ayant vécu sous la XIXe dynastie se fit enterrer dans un sarcophage en granit rose à Assiout, en Moyenne-Égypte. Il est également connu par diverses statues conservées désormais aux États-Unis. Ce couvercle anthropoïde présente un visage joufflu coiffé d'une perruque longue ornée d'une fleur de lotus. Un large collier couvre la poitrine, tandis que dans ses mains croisées Za-lset tient le signe de vie et le pilier djed. Une colonne de texte donne le nom et les titres du personnage. Des traces de couleur sous-entendent que le cercueil était peint.
Aménémopé et son épouse
Aménémopé, « scribe royal et chef des artisans dans la place de vérité », est assis à côté de sa femme Hathor sur un siège à haut dossier. Un petit singe leur tient compagnie. Ce groupe en bois de 33 cm de hauteur date de la
«
de son épouse et de son fils.
Présenté au dieu Osiris assis
té d'Isis et de Nephthys, il se
soumet à la fameuse pesée
du cœur
sous l'œil vigilant
des dieux Horus, Thot et
Anubis.
De belle facture, ces reliefs
conservent encore quelques
traces de polychromie.
Khonsou-meh
E
n bronze incrusté d'ar
gent, cette statue mesure
32 cm de hauteur.
Elle pré
sente un personnage
debout
vêtu d'une tunique décorée
dans
le dos de figures de di
vinités
et d'un long pagne
plissé sur lequel repose l'effi-
gie d'Osiris.
Un pendentif à
l'image de Khonsou orne la
poitrine de l'homme au crâne
rasé.
Cette œuvre fut usurpée
par Khonsou-meh, qui
fit gra
ver
son nom à la place de celui
du propriétaire initial.
D'une
remarquable qualité, ce bron
ze confirme la maîtrise de cet
art à la Basse Époque.
Contrepoids de
collier ouvragé
E
n bronze incrusté de mé
tal précieux, cette plaque
datée de la XXII° dynastie re
présente un
jeune homme
nu, identifié comme Harsie
se, « grand prêtre et vizir »
prétendant au trône d'Égyp
te.
La déesse lionne Sekhmet
lui remet le papyrus symbole
de croissance et lui souhaite
« vie, force et santé ».
Les
déesses serpent et cobra du.
»
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