Les temples de Soleb et de Sedeinga

« dre pour résister aux intem­ péries.

Les vestiges attestent néanmoins que le sanctuaire devait être d'une esthétique particulièrement raffinée com­ me tous les temples bâtis sous le règne d'Aménophis Ill.

La décoration présente de surcroît des scènes intéres­ santes.

A côté de tableaux en relation avec la fête Sed, on trouve dans la salle hypostyle une galerie ethnographique représentant les adversaires de l'Égypte soumis.

Chaque peuple est représenté par un buste de prisonnier, les bras liés derrière le dos, surmon­ tant une sorte de cartouche crénelé dans lequel on peut lire le nom de la population .

Cette représentation fonc ­ tionne comme un envoûte­ ment passif .

Le temple tomba apparemment très vite en ruine -peut-être dès le début du 1•• millénaire avant notre ère -, et certaines de ses sculptures furent transpor ­ tées sur le site du Gebel Bar­ ka I, d'où prov iennent les deux lions en granit rouge fi­ gurant dans les collections du British Mu seum .

Le temple de Tiyi à Sedeinga A une quinzaine de kilomè ­ tres au nord , Aménophis Ill fit ériger un second tem ­ ple, celui- ci en l'honneur de son épouse, la reine Tiyi.

Cer­ tain s auteur s ont vu dans cet hommage particulier une rai­ son de croire que la souverai­ ne était d'origine nubienne, mais rien ne vient étayer cet­ te hypothèse.

Les deux sanc­ tuaires, Soleb et Sedeinga, ont d'ailleurs été conçus com­ me un tout .

Aménophis Ill est. »