Devoir de Philosophie

LES STIGMATES DE SAINTE CATHERINE de Domenico Beccafumi

Publié le 28/07/2012

Extrait du document

Protectrice de Sienne, sainte Catherine (1347-1380) figure souvent dans les oeuvres destinées à orner les églises et les édifices religieux de la cité toscane...

« LES STIGMATES DE SAINTE CATHERINE 1513-1515 Peintre italien Biographie (1; Selon Vasari, Domenico Beccafum i, qui était le fils d'un paysan pauvre, se plut très jeune à manier les pinceaux.

Dans sa jeu­ nesse, l'artiste fut influencé par le Pérugin et le Pinturicchio (auteur des fresques ·de la Libreria Piccolomini à la cathédrale de Sienne), mais aussi par les nouveautés artisti­ ques en provenance du Nord et de Florence.

Cest en 1518, année où il peint les fresques de l'oratoire Saint-Bernardin, que débute l'activité publique ininterrompue de Dome ­ nico Beccafumi.

Sa plus prestigieuse commande lui est con­ fiée .en 1519 par Francesco Petrucci : celle des cartons pour le dallage de la cathédrale de Sienne.

En 1527 , le sac de Rome contraint Baldassare Peruzzi, l'un des protagonistes de la peinture dans la ville éternelle avec Raphaël, à revenir dans sa patrie siennoise .

À partir de ce moment, Beccafumi se montre influencé par son aîné.

Ce développement stylistique est marqué par des chefs-d'œuvre tels que Saint Michel et Ûl chute des ange s rebelles (Pinacothèque nationale, Sienne).

Domenico passe les vingt dernières années de sa vie à Sienne.

Il n '.en fa it pas moins des séjours à Gênes , à Pise - où il exécute en 1538-1539 une série d'œuvres pour la cathé­ drale (Moïse brisant les Tables de Ûl Loi ; Apôtres) '"7, et à Rome.

Peu de temps avant sa mort, qui survient en 1551 , Beccafumi travaille à l'abside de la cathédrale de Sienne ; on lui doit notamment les sculptures d'anges en bronze qui décorent les pilastres.

© Nard ini Editore, 1993.

VPC Larousse-Laffont pour l 'édition l ranǫose 1993 xvrsiècle Tempera et huile sur bo is 212 x 162cm Analyse .......

Protectrice de Sienne, sainte Catherine (1347-1380) figure souvent dans les œuvres destinées à orner les églises et les édifices religieux de la cité toscane .

Ici , c'est le principal épisode de la vie de la saint e qui est repr é­ sent é : celui où elle reçoi t les stigmates du Christ.

La sainte est agenouillée sous un portique , tout comme dans la typologie adoptée par le Pérugin.

Mais Je paysage du fond et l'utilisation des couleurs présentent des caracté­ ristiques empruntées à la technique du Sodoma.

Le s st anze d e Raphaël au Va tican , visitées lor s d e s on voyage à Rome , insp i rèrent ég alement Beccafumi pour les figures des angelots qui ani­ ment la partie supérieure du tableau .

Sur la droite du tableau est représenté saint Jérôme ; saint Benoît lui fait pendant sur la gauch e.

Quant à la prédelle du retable , elle comporte deux autr es épisodes de la vie de sainte Catherine , La Communion et La Prise d'h ab it.

L'œuvre C L e re table provient du couv ent olivétain d e San B en ed e tto fuori Porta Tufi.

L o rs de la destruction de l'édifice pendant la campagne napoléonienne de 1808, l'œu vr e, d éjà privée de prédelle , fut intégré e dans les colle ctions publiques de Sienne.

On l'a jadis rapproch ée d ' un dessin du British Museum attribué de nos jour s à Bartolome o Neroni dit Il Riccio.

Photo S cala, Flore n ce.

21-07. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles