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Les somptueuses parures du musée du Caire

Publié le 09/01/2015

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en même temps que d'autres objets appartenant au pha-raon et à son épouse Taou-sert. Les boucles d'oreilles, qui font leur apparition sous la XVIII' dynastie, étaient por¬tées aussi bien par les hom¬mes que par les femmes. Leur forme et leur matière varient selon la condition sociale et le goût de leur propriétaire. Celles de Séthi le' s'articulent autour d'un petit tube creux qui se fiche dans l'oreille et se termine à ses extrémités par un bouton et une corolle por¬tant le nom du roi. Vient en¬suite une partie trapézoïdale dans laquelle sont inscrits les deux cartouches du pharaon. De là pendent sept tiges de différentes longueur couron-nées de bleuets. Les tombes royales de Tanis E n 1939, puis en 1940, Pierre Montet pénètre dans les tombeaux des rois des XXI' et XXII' dynasties, dissimulés dans les sables de Tanis. Cette dé¬couverte sensationnelle ré¬vèle l'existence de bijoux d'une rare beauté. Ainsi la momie du roi Psousennès est littéralement couverte de bracelets et de bagues, auxquels s'ajoutent une trentaine de penden¬tifs, six pectoraux et six colliers de perles. Parmi eux, le collier shebyu, chef d'oeuvre de perfec¬tion, est constitué de près de cinq mil-le petits disques d'or assemblés sur sept rangs, reliés par un fermoir trapézoïdal incrusté de lapis-lazuli et

« d'orfèvrerie à proximité des ruines d'un ancien temple.

Outre de la vaisselle en or et en argent, ce trésor comporte une magnifique paire de bra­ celets au nom de Ramsès Il, le plus grand pharaon de la x1x · dynastie .

En or massif, ils sont formés de deux parties, re­ liées à une extrémité par une charnière, à l'autre par un fer ­ moir, et sont entièrement dé­ corés de motifs géométriques en relief réalisés selon la tech­ nique du filigrane.

Au centre des bracelets, une large pierre (lapis-lazuli) forme le corps de deux oies, dont la tête et la queue sont en relief .

Entre les oiseaux et le fermoir, le car­ touche du roi est imprimé dans la feuille d'or .

Ces deux bracelets ont sans doute été offerts à la divinité du temple par Ramsès Il.

De Séthi 1° ' le musée conserve de lourdes boucles d'oreilles en or massif, découvertes par Davies en 1908 dans une cachette de la Vallée des Rois en même temps que d'autres objets appartenant au pha­ raon et à son épouse Taou­ sert .

Les boucles d'oreilles, qui font leur apparition sous la xv11 1· dynastie, étaient por ­ tées aussi bien par les hom­ mes que par les femmes .

Leur forme et leur matière varient selon la condition sociale et le goût de leur propriétaire.

Celles de Séthi i•' s'articulent autour d'un petit tube creux qui se fiche dans l'oreille et se termine à ses extrémités par un bouton et une corolle por­ tant le nom du roi.

Vient en­ suite une partie trapézoïdale dans laquelle sont inscrits les deux cartouches du pharaon.

De là pendent sept tiges de différentes longueur couron ­ nées de bleuets.

Les tombes royales de Tanis E n 1939, puis en 1940, Pierre Montet pénètre dans les tombeaux des rois des xx 1· et XXII" dynasties , dissimulés dans les sables de Tanis .

Cette dé­ couverte sensationnelle ré­ vèle l'existence de bijoux d'une rare beauté.

Ainsi la momie du roi Psousennès est littéralement couverte de bracelets et de bagues, auxquels s'ajoutent une trentaine de penden­ tifs, six pectoraux et six co llier s de perles.

Parmi eux, le collier shebyu, chef ­ d'œuvre de perfec ­ tion, est constitué de près de cinq mil­ le petits disques d'or assemblés sur sept rangs, reliés par un fermoir trapézoïdal incrusté de lapis-lazuli et UN TRÉSOR ROMAIN En 1989, un collier, un diadème et un bracelet en or furent découverts dans une jarre scellée, cachée dans une niche, dans un temple probablement dédié à Isis et à Sérapis à Douch , dans l'oasis de Kharga.

Le collier comprend soixante-dix-sept plaques reliées par un lien rigide en or.

Chaque plaque est ornée d'un dessin repoussé représentant une chapelle, soutenue par des colonnes cannelées abritant Je taureau Apis.

Produites en masse, ces plaques étaient sans doute vendues à l'extérieur du temple pour être offertes à la divinité.

Le diadème se compose d'un bandeau en or sur lequel sont fixées de larges feuilles.

Au niveau du front figure une divinité, éga lement en or, assise dans une petite chapelle.

Le bracelet est traité de la même manière , la figure du dieu étant remplacée par une agate ovale enchâssée dans une feui/le d'or de même forme.

portant la titulature royale de Psousennès.

De ce fermoir partent de nombreuses chaînes de taille variable se terminant par des fleurs.

Par­ mi les autres parures, cito ns. »

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