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Les Saisons 1725 Antonio Vivaldi (1678-1741)

Publié le 30/06/2015

Extrait du document

vivaldi

d'enzyme sur la musique ; avec lui trépassent toutes ces escales jusqu'ici obligées qui empêtraient son impétuosité de soliste. Au bûcher, les inutiles unissons, les échos redondants. Il y substitue des soupirs et des tremolos qui, tout en faisant rebondir le rythme, marquent les contrastes entre les intensités. Grâce à ce travail de ventilateur, le soliste dispose d'une réelle autonomie et, s'il en a les capacités intrinsèques, peut déverser toute sa fougue dans des improvisations expressives.

Aujourd'hui, malgré son âge, la musique de Vivaldi n'a rien perdu de son charme juvénile. Qu'elle serve de bande originale au cinéma (Kramer contre Kramer) ou comme terrain d'expéri­mentation mélodique (la superbe interprétation que rendit Pete Sin-field, lyriciste de King Crimson, d'un thème des Saisons), elle séduit par sa vitalité et sa science des mouvements.

«Il jouait avec une cadence impossible à soutenir. Ses doigts s'approchaient du chevalet et laissaient à peine le passage à l'archet qui striait les quatre cordes à une vitesse incroyable. « von Uffenbach

L'auteur

 

Etrange personnage que ce Vivaldi dont l'itinéraire multiplie faits saillants et interrogations. Sa naissance (qu'on fixe généralement en 1678) l'installe au milieu d'une famille de musiciens ; son père est lui-même un des meilleurs violonistes de la ville. Quoiqu'élève du grand Legrenzi, le jeune Antonio se prépare à entrer dans les ordres. Un an après son ordination (1703), il renonce néanmoins à ses voeux, prétextant des problèmes d'asthme, ce qui ne le gêne apparemment pas dans sa pratique du violon ! Il trouvera une manière de compromis envers sa première carrière en enseignant jusqu'à la fin de sa vie le violon aux jeunes filles qui fréquentent le séminaire musical de l'Hospice de la Pieta.

vivaldi

« Les Saisons 1 339 d'enzyme sur la musique; avec lui trépassent toutes ces escales jusqu'ici obligées qui empêtraient son impétuosité de soliste.

Au bûcher, les inutiles unissons, les échos redondants.

n y substitue des soupirs et des tremolos qui, tout en faisant rebondir le rythme, marquent les contrastes entre les intensités.

Grâce à ce travail de ventilateur, le soliste dispose d'une réelle autonomie et, s'il en a les capacités intrinsèques, peut déverser toute sa fougue dans des improvisations expressives.

Aujourd'hui, malgré son âge, la musique de Vivaldi n'a rien perdu de son charme juvénile.

Qu'elle serve de bande originale au cinéma (Kramer contre Kramer) ou comme terrain d'expéri­ mentation mélodique (la superbe interprétation que rendit Pete Sin­ field, lyriciste de King Crimson, d'un thème des Saisons), elle séduit par sa vitalité et sa science des mouvements.

von Uffenbach L'auteur Etrange personnage que ce Vivaldi dont l'itinéraire multiplie faits saillants et interrogations.

Sa naissance (qu'on fixe généralement en 1678) l'installe au milieu d'une famille de musiciens; son père est lui-même un des meilleurs violonistes de la ville.

Quoiqu'élève du grand Legrenzi, le jeune Antonio se prépare à entrer dans les ordres.

Un an après son ordination (1703), il renonce néanmoins à ses voeux, prétextant des problèmes d'asthme, ce qui ne le gêne apparemment pas dans sa pratique du violon! Il trouvera une manière de compromis envers sa première carrière en enseignant jusqu'à la fin de sa vie le violon aux jeunes filles qui fréquentent le séminaire musical de l'Hospice de la Pieta.

Avant de se faire reconnaître comme compositeur, Vivaldi est d'abord salué comme virtuose prodige.

A une vitesse d'exécu­ tion étincelante, il allie une puissance d'interprétation étourdis­ sante en même temps qu'un sens inné de l'improvisation.

A des. »

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