LES CONTES D’HOFFMANN de J. Offenbach (résumé et analyse de l’œuvre – Répertoire lyrique)

LES CONTES D’HOFFMANN

Opéra fantastique en 3 actes, un Prologue et un Epilogue, de J. Offenbach. Livret de J. Barbier d’après un drame de J. Barbier et M. Carré, inspiré des Contes de E.-T.-A. Hoffmann.

Représenté pour la première fois à Paris, sur le théâtre de l’Opéra-Comique, le 10 février 1881 (quatre mois après la mort du compositeur).

L’œuvre parut pour la première fois sur une scène allemande le 7 décembre 1881 3. Vienne, au Théâtre du Ring. Mais, ensuite de la catastrophe qui détruisit cet établissement lors de la seconde représentation, l’œuvre attendit dix ans avant d’être reprise.

La nouvelle version allemande, conforme à l'original prévu par Offenbach, fut présentée ea 1845 au Théâtre municipal de

Bàle.

RÉSUMÉ :

Cet ouvrage met en scène quelques-uns des Contes ( « L’Homme au sable », « Le Reflet perdu », « Le Conseiller Crespel » et.« Signor Formica ») du poète allemand Hoffmann (1776-1822) qui sont censés être racontés et vécus par l’auteur lui-même.

Au Prologue, Hoffman commence le récit qu’il termine à l'Epilogue. Le premier acte est celui d’Olympia, la poupée merveilleuse ; le second, celui d’Antonia la cantatrice ; le troisième, de Giuletta, la courtisane vénitienne.

Hoffman et Nicklausse figurent à tous les actes, ainsi qu’au Prologue et à YEpilogue. L’esprit du mal y est personnifié sous les traits successifs de Lindorf, de Coppélius, du Dr Miracle et de Dapertutto.

La scène se passe en Allemagne et en Italie, à une époque mal définie.

La version nouvelle de Otto Maag et Hans Haug (Bâle, 1945) rétablit le plan original de l’œuvre, donnant en particulier toute sa signification au personnage de Nicklausse qui s'identifie, dès le Prologue, avec la Muse du poète. C'est cette version que nous suivons dans notre analyse.