Les Arts du métal (style Louis XIV)

« Merlin, par Pierre Germain ou Alexis Loir, it ne reste que des descriptions, des representations relevees sur des tapis- series tissees aux Gobelins, ou de trop rares gravures.

Ce qui subsista de ces ephemeres merveilles fut livre au creuset, en 1709, Tors de la Guerre de la Succession d'Espagne. Et avec elks, la majeure partie de yorfevrerie possedee par les princes, les courtisans et les particuliers.

Parmi ces innom- brables objets, qui reunissaient depuis les ustensiles les plus communs jusqu aux morceaux les plus imprevus, bordures de miroirs, chenets, rechauds, poelons, cassolettes, rafral- chissoirs, bassins, aiguieres, boites a epices, it poudre, eponges, garnitures de toilette, flacons, vergettes, « plottes « salves B3 encriers, ecritoires, porte-mouchettes, mouchettes, balustrades d'alcoves, on retiendra plus particulierement ceux qui avaient trait an decor de la table et au lriminaire Le decor de la table.

- Malgre les declarations et les edits royaux, qui limitaient le poids ou la fabrication de la vaisselle de metal predeux, de nombreuses derogations rendirent possible fa confection des assiettes, des plats, des pots a oile, des fruitiers, plats surmontes d'un dessus, soutenu par des consoles, sur lequel on deposait des gobe- lets et « des rhiffes » ou petites tasses, des ecuelles, des saucieres a en gondole D, des salieres, des sucriers, des cadenas reserves au roi, des converts, couteaux, cuillers, fourchettes, celles-ci encore peu communes, qui en faisaient partie.

Mr, de vermeil ou d'argent ces differentes pieces etaient decorees de bordures a quadrille, ponctuees de fleu- rettes, d'entrelacs is rosettes, de godrons, de palmettes, de lambrequins, d'oves, de cannelures, de moulures « de relief » et aussi de medallions e « testes antiques », extre- mement caracteristiques, de masques « crotesques ».

Des anses, des 0 orillons » egalement rapportes, accompagnes de motifs varies, de dauphins eiseles ou graves de boutons en culots d'acanthe, des supports en pates de lion, en balustres ou autrement, conferaient une sobre elegance it leurs formes simples et rationnelles, bien qu'un peu mas- sives parfois. Le luminaire.

-Comme les lustres de bronze ou de cuivre, les lustres d'argent, d'ailleurs peu frequents en dehors de la cour, assemblaient des personages mytho- Merlin, par Pierre Germain ou Alexis Loir, il ne reste que des descriptions, des représentations relevées sur des tapis­ series tissées aux Gobelins, ou de trop rares gravures.

Ce qui subsista de ces éphémères merveilles fut livré au creuset, en 1709, lors de J.a Guerre de la Succession d'Espagne.

Et avec elles, la majeure partie de l'orfèvrerie possédée par les princes, les courtisans et les particuliers.

Parmi ces innom­ brables objets, ~ui réunissaient depuis les ustensiles les plus communs jusqu aux morceaux les P.lus imprévus, bordures de miroirs, chenets, réchauds, poelons, cassolettes, rafraî­ chissoirs, bassins, aiguières, boîtes à épices, à poudre, à éponges, garnitures de toilette, flacons, vergettes,. »