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Les architectes français en Egypte

Publié le 04/10/2013

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LES EGYPTIENS REPRENNENT LE FLAMBEAU

 

Dans les années trente, les Français voient diminuer les commandes avec l'émergence d'une première génération d'architectes égyptiens. Ceux-ci sont issus de l'école des Beaux-Arts du Caire, fondée en 1908, où l'enseignement de l'architecture est assuré d'abord par Henri Piéron, de l'IFAO, puis par les architectes eux-mêmes, comme Jacques Hardy. Le programme d'études est calqué sur celui des Beaux-Arts de Paris, d'où sort en 1928 la première promotion d'architectes égyptiens. Une des dernières grandes réalisations confiées à un Français sera en 1945 l'hôpital hellénique d'Alexandrie, conçu par Jean Walter.

Dans les premières dé-cennies du XIXe siècle, Méhémet Ali confie les grands travaux d'urba-nisation destinés à faire de l'Égypte une nation moderne à des ingé-nieurs et des architectes français. Souvent grands amateurs d'art islami¬que médiéval, ces archi¬tectes contribueront à la découverte des oeuvres du passé. Jusqu'au mi-lieu du XXe siècle, ils im-poseront leur style au Caire, à Alexandrie et dans les villes du canal de Suez.

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« père des fragments anciens, comme de magnifiques pla­ fonds d'époque mamelouke, puis les mêle à des copies modernes d'éléments décora- LE MUSÉE DES ANTIQUITÉS ÉGYPTIENNES En 1894 un concours international est ouvert pour la réalisation du nouveau musée des Antiquités égyptiennes au Caire.

Le jury retiendra le projet d'un jeune inconnu, Marcel Dourgnon, édifice sans monumentalité dont l'entrée fait allusion au Palais-Royal.

·· = tifs inspirées du x1v · siècle.

Grâce à lui, on commence à se soucier de la préservation des vieux quartiers et de leurs trésors d'architecture: en 1881 est créé le Comité de conservation des monuments de l'art arabe, au sein duquel Baudry aura un rôle très actif .

La succession des genres M ais c'est une modernité toute française que le khédive lsmaïl privilégie dans ses travaux d'embellissement du Caire, où l'œuvre des in­ génieurs, des architectes, des sculpteurs et des jardiniers français est censée évoquer le Paris du Second Empire.

Les notables levantins et les pa­ chas égyptiens font bâtir leurs luxueuses résidences dans le « style italien », qui fait fu­ reur et dont Baudry est le re­ présentant le plus prisé.

Ce disciple de Charles Garnier réalise dans un sobre classicis­ me Second Empire les im­ meubles à arcades de la place de l'Azbakiyya, l'hôtel parti­ culier du banquier Raphaël -- ,,. »

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