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Les Ambassadeurs d'Agamemnon d'Ingres

Publié le 24/10/2012

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Jean Auguste Dominique INGRES, Achille recevant les ambassadeurs d’Agamemnon, 1801, Paris ENBA   Introduction.    « Monsieur Ingres n’a rien de commun avec nous : c’est un peintre chinois égaré en plein dix-neuvième siècle dans les ruines d’Athènes « Théophile Silvestre, critique contemporain, 1804.[1]   Jean Auguste Dominique Ingres est né en 1780 à Montauban et mort en 1867 à Paris. Formé dans l’atelier de Jacques Louis David, illustre représentant du style néo-classique, le jeune Ingres au terme de sa formation se lance à l’âge de 20 ans dans le concours du Prix de Rome en 1800 mais échoue, finissant à une honorable deuxième place avec son œuvre Scipion et les députés d’Antiochos (ou d’Antiochus) tableau malheureusement détruit dans l’incendie de l’hôtel Gatteaux en 1871 dans lequel il était exposé. Pour l’anecdote, le premier prix est remporté par un autre élève de David, J-P Granger, ce qui aurait engendré un certain ressentiment chez Ingres vis-à-vis de son mentor qui ne l’a pas soutenu selon lui.[1] Non loin de se décourager, il le tente une seconde fois l’année suivante, le 20 mars et c’est la consécration puisque son œuvre Achille recevant les ambassadeurs d’Agamemnon ou, pour reprendre le sujet de ce concours, Les ambassadeurs d’Agamemnon et des principaux de l’armée des grecs, précédés des hérauts, arrivent dans la tente d’Achille pour le prier de combattre ou plus simplement les Ambassadeurs d’Agamemnon. Il faut rappeler que Jacques Louis David ne l’a obtenu qu’au bout de la quatrième tentative et à l’âge de 26 ans, c’est dire la prouesse de son jeune élève qui doit cependant attendre 1806, à cause des troubles politiques et financiers dans lesquels la France se trouve pour rejoindre Rome et ainsi jouir de sa récompense. Prix de Rome 1801, ce tableau est aujourd’hui exposé à Paris, à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts. Œuvre très nettement influencé par le néo-classicisme et notamment par son maître David, on pourra constater que l’artiste prend certaines libertés vis-à-vis des canons de l’époque.     Identification de l’œu...
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« récompense. Prix de Rome 1801, ce tableau est aujourd'hui exposé à Paris, à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-arts. OEuvre très nettement influencé par le néo-classicisme et notamment par son maître David, on pourra constater que l'artiste prend certaines libertés vis-à-vis des canons de l'époque.     Identification de l'oeuvre.     Ce tableau de Jean Auguste Dominique Ingres, peint en 1801 dans le cadre du prix de Rome, est une huile de 110x155cm et n'est pas signé par l'artiste.

A la mort de ce dernier, le tableau est légué à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris qui y est toujours exposé depuis. Identification du sujet.   Ce tableau fait référence, dans la pure tradition du néoclassicisme, à une scène de l'Antiquité, et plus précisément à une scène « Homèrique ».

En effet, il traite d'un épisode de la guerre de Troie, le chant IX de l'Iliade d'Homère.

C'est le moment où le célèbre Achille, fils de Pélée, furieux après que le roi de Mycènes Agamemnon, chef des forces grecques, lui est pris sa captive Briséis, se retire des combats.

Le retrait d'Achille va faire tourner la chance aux Grecs qui essuieront de nombreuses défaites.

Voici une citation de ce chant : « [...]Et ils parvinrent aux nefs et aux tentes des Myrmidones.

Et ils trouvèrent le Pélèide qui charmait son âme en jouant d'une kithare aux doux sons, belle, artistement fait et surmontée d'un joug d'argent, et qu'il avait prise parmi les dépouilles, après avoir détruit la ville Eétiôn.

Et il charmait son âme, et il chantait les actions glorieuses des hommes.

Et Patroklos, seul, était assis auprès de lui, l'écoutant en silence jusqu'à ce qu'il eût cessé de chanter.

Et ils s'avancèrent, précédés par le divin Odysseus, et ils s'arrêtèrent devant le Pélèide». Nous avons donc Achille et Patrocle, au premier plan à gauche, Achille que l'on reconnait grâce à sa cithare. Les fameux ambassadeurs se trouvent à droite du tableau.  Nous avons tout d'abord Ulysse drapé de rouge,. »

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