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Léonard de Vinci : LA JOCONDE (analyse de l'oeuvre - Histoire de l'art)

Publié le 14/09/2014

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histoire
Établi à Milan entre 1482 et 1500, puis entre 1506 et 1513, à l'époque où tes Français occupaient la ville, Léonard a travaillé à Mantoue, à Florence et à Rome. Appelé en France par le roi François Ier, en 1517, il finit sa vie au manoir de Clos-Lucé, près d'Amboise.
 
Mis à part la célèbre fresque de la Cène, à S. Maria delle Grazie, et le car­ton (dessin préparatoire) de la Vierge. l'Enfant Jésus et sainte Anne (Londres, National Gallery), les peintures qui sub­sistent de Léonard sont des huiles sur bois représentant des portraits, comme la Joconde, ou des sujets religieux. La plupart de ces oeuvres ne sont pas achevées : l'Adoration des mages, par exemple (Florence, musée des Offices), se limite à une esquisse admirable,
Né à Vinci près de Florence, en 1452, mort en 1519, Leonardo di ser Piero da Vinci — Léonard de Vinci — est peut-être l'artiste majeur de la Renaissance ita­lienne, et c'est, en tout cas, celui dont les talents furent le plus universels.
 
Formé dans l'atelier du peintre et sculp­teur florentin Andrea del Verrocchio, il apprend à y fondre le bronze, leçon dont il se souviendra lorsque, à Milan, vers 1490, il travaillera au projet d'une gigantesque statue équestre représentant le duc Francesco Sforza — projet qui ne vit jamais le jour. Mais, à Florence, Léonard côtoie aussi des savants et acquiert une culture scientifique qui lui permettra de développer des théories en matière d'architecture, de musique, d'hydraulique, de géologie, d'anatomie et de botanique.

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« Les malheurs d' un tableau célèbre Au XX' siècle, la Joconde, célèbre au point de consti­ tuer un véritab le mythe , a excité convoiti ses et hain es.

Le lundi 21août1911 , elle disparut du musée du Louvre.

On interrogea de nombr euses personnes - l e poète Apollinaire et le peintre Picasso furent c o n voqué s chez le juge d 'instruction .

Mai s on n'obtint aucun résu ltat .

C'est un ouvri er itali en désireux de rendre la Joconde à sa patrie qui avait emporté /'œuvre , san s rencontrer d e difficul ­ t és.

L a v érité fut connue deux ans plus tard , l orsque l e tableau resurgit à Flor ence.

L e 13 1anvier 1957, un B olivien lança une pierre contre la Joconde.

La vitre de protection vola en écla ts, la toil e fut légèrement endommagée.

Démuni d 'argent , le vandale avait trouvé ce moye n pour passer en prison le rest e de l'hiver.

À ces incidents , il faut ajouter les variati ons sarcas ­ tiques que divers créateur s ont imagin ées à partir du tabl eau.

L e cas le plus célèb r e est celui de l'artiste dadaïste Marcel Duchamp, qui publia en 1920 une version mou s tachue de la Joconde , a ccompa g née des lettre s L.H.

O.

O.

Q.

-devise qw; sous l'aspect cocasse d 'une formule chimique , revê­ tait un sens obscè n e évident.

La Joconde, Léonard de Vinci (Paris , mus ée du Louvre).

La Joconde , connue é galement sous le nom de Portrait de Monna Lisa , est une huil e sur boi s de 77 cm de haut s ur 53 cm de large .

L'œuvre fut comm encée san s doute entre 1503 et 1506 , puis apportée d 'Italie en France par Léonard lui -même .

À la mort du peintre , elle fut acquise par Fran çoi s I", et pas sa , en 17 92 , de s collection s royale s françaises au musée du Louvre.

de gaze • ou celui de •une vertueuse dame ita­ lienne •.

A u XVI' siècle, les peintres qui virent le tab leau, q uant à eux , n'hés i tère n t pas : ils déshabillèrent le modèle , peignan t un e J ocon de nue , ou bien ils imaginèrent des por traits d 'a utr es femmes , dan s la pose de la Joconde , ma is pl us légè rement vêtues.

Le sfumato léonardesque Pourtant, l'émouvante beauté de la Joconde ne tient pas seulem en t à son atti tud e o u à son sou­ rire .

Elle est aussi le résultat d 'une technique parfaite , qui assure la fusion du modèle avec un paysage fantastique baigné d'une lumiè re dorée.

En arriè re de la femme et e n contrebas, une plaine s'ouvre sur la mer et s u r un horizon fermé par des pics montagneux.

Plus que la desc rip tion d' un paysage , cette vu e livre l ' i mage d 'un univers men tal.

Une très douce lumière , des dégradés infiniment nua ncés per ­ metten t de passer , sans heurt, des contours de la femme exposée en contrejou r au paysage , plus clair .

Ces procédés chromatiques, q ue les historie ns d ' art nom men t «sfuma to», permet­ tent d 'établir un lien subtil entre la Jocond e e t le décor qu'elle domine : la femme elle-même , à son tour, apparaît ainsi comme une vision de rêve, située dans un paysage idéal.

Le Vol de la J oconde, gravure du journa l italie n La Domenica del Co rriere , 1911.. »

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