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le romantisme en musique

Publié le 16/10/2014

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L'expression musique romantique désigne la période de l'histoire de la musique qui s'échelonne du début du XIXe jusqu'au tout début du XXe. La musique, comme la peinture, est influencée par le romantisme qui, à l'origine, est un mouvement littéraire.   Tout au long du XIXe siècle, la musique romantique conservera dans ses caractéristiques une certaine continuité, une homogénéité temporelle de style, que les autres formes artistiques du romantisme ne connurent pas. À la base de cette continuité se trouve peut-être une idéologie philosophique : la musique devenait enfin une réelle forme d'art. La musique commençait à prendre une toute autre dimension : elle n'était désormais plus considérée comme un art mineur, œuvre d'artisans. Par conséquent, ce qui caractérise la musique romantique est  l’ascendant donné aux sentiments sur la raison, la passion amoureuse… Notons que c’est à partir de cette époque que la musique est vraiment considérée comme un art, au même titre que la littérature ou la peinture. C’est une musique libre, audacieuse : nouvelles sonorités qui auraient choqué auparavant, grandes innovations au niveau du rythme… La musique romantique est une musique tourmentée, tantôt noire, tantôt lumineuse, souvent bouleversante. Le romantisme musical s’exprime sous de nombreuses formes, dont les plus prisées sont la symphonie, le poème symphonique (notamment avec Liszt), les Lieder (notamment avec Schubert), le concerto. Le piano, instrument qui est enfin complètement achevé, est à l’honneur, notamment avec des compositeurs comme Chopin. Quelques compositeurs de musique romantique : Chopin, Schumann, Brahms, Mendelssohn, Wagner, Weber, Liszt, Mahler, Bruckner, Schubert, Strauss (Johann), Verdi, Rossini, Puccini, Donizetti, Paganini, Rachmaninov, Tchaïkovski,  Rimski-Korsakov, Borodine, Moussorgski, Scriabine , Berlioz, Saint-Saëns, Franck, Gounod, Bizet, Dukas , Delibes, Grieg, Sibelius, Dvorak, Vieuxtemps, Elgar … Ce soir, une chanson délicieuse vous attend. Ou plutôt devrais-je dire un lied, pour faire pl...

« Ce soir, une chanson délicieuse vous attend.

Ou plutôt devrais-je dire un lied, pour faire plus « allemand ».

Car aujourd'hui encore, préparez vous à être bluffé par une grande figure du XIXe siècle allemand, Robert Schumann, dont on connaît l'expression du romantisme aussi bien dans la musique que dans la vie, puisque son histoire d'amour avec Clara Wieck (la future Madame Schumann) fut l'un des grands « contes de fées » de son époque. Myrthen est un ensemble de lieder assez peu connus, qui a été écrit pendant la longue période de fiançailles des futurs époux Schumann.

Si la raison d'être de ce recueil est assez peu poétique en soi - Schumann avait des difficultés financières et avait découvert que les lieder se vendaient plutôt bien...

- il n'empêche que l'on ressent la sensibilité grandissante chez le compositeur, comme une parole d'amour déclamée par le biais de chansons particulièrement inspirées.

Comme vous pouvez vous en douter, Myrthen fut dédié à Clara, qui le reçut dans sa corbeille de noces lors de son mariage... Der Nussbaum est certainement le plus beau lied du recueil (avouez que le passage à 1:10 vous ferait juste fondre sur place...).

Les paroles sont tirées d'un très beau poème de Julius Moser, qui ô coïncidence parle justement d'une jeune fille sur le point de se marier... Tout vise ici à susciter l'émotion, à bouleverser.

Le piano, en remplaçant le clavecin, permet désormais d'exploiter de puissants contrastes de dynamique, ce qu'exploitent notamment Beethoven (cf.

la Hammerklavier).

De la même façon, l'orchestration devient de plus en plus audacieuse et sophistiquée, ce qui, en attendant Mahler, apparaît clairement dans la Neuvième symphonie de Beethoven et dans la Fantastique de Berlioz.

Les sonorités inventées par les romantiques sont particulièrement colorées et évocatrices, davantage en tout cas que chez des classiques comme Haydn ou Mozart.

  On chercherait en vain un engagement "politique" de Berlioz dans le sens de l'alignement sur une pensée partisane.

Mais par contre, parmi les artistes romantiques il est effectivement "engagé" (mais vaudrait-il pas mieux dire "impliqué", "investi"...? ) dans la dramatisation de la musique comme dit très justement Jacquesvaissier, mais aussi dans la question technique de la présence de l'art dans la cité.

Il ne s'est pas contenté de composer, retiré dans quelque tour d'ivoire, mais il a "mouillé la chemise" et s'est beaucoup. »

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