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Le pylône, entrée de la maison des dieux

Publié le 01/01/2015

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Issu du grec « pulon » (portail), le terme pylône désigne l'entrée monu¬mentale donnant accès à la cour du temple égyp¬tien. Les oriflammes qui flottent à son sommet annoncent de loin la pré¬sence de la maison di¬vine. Le pylône rappelle à celui qui le franchit la sainteté du sol qu'il va fouler. P our se rendre au temple, les fidèles empruntent l'allée pavée bordée de sphinx, appelée dromos, qui part généralement d'un quai au bord du Nil et où les prêtres et le dieu accostent lors des cérémonies. Le pylô¬ne (bekhen en égyptien) marque l'entrée de l'encein¬te du temple. Précédé de sta¬tues colossales du roi et d'obélisques, il ouvre sur une cour à portique qui constitue la partie publique du temple. Cette esplanade est la seule zone accessible à la foule des croyants lors des processions, car le sanctuaire proprement dit leur est interdit.

« LÔNE FAÇADE EXTÉRIEURE LONGITUDINALE .

(ACCÈS MÂTS) BAS -RELIEF DISQUE AILÉ POLYCHROME TERRASSE CENTRALE (COURTINE) A PORTE B Lar cur quels flottent des oriflammes multicolores, coutume en vi­ gueur dans tous les temples dès le Nouvel Empire.

Les parois extérieures sont appareillées de blocs taillés, assemblés à joints vifs, sans liant ni mortier, alors que le « remplissage intérieur» consiste en pierres diverse­ ment calibrées et maçon­ nées, et en blocs souvent ré­ cupérés sur d'anciennes cons- CORNICHE "A GORGE ÉGYPTIENNE" tructions ayant cessé de plai­ re .

C'est ainsi qu 'Horemheb, dernier roi de la xv111 · dynas­ tie, utilisera pour l'édifica­ tion de ses propres pylônes les pierres du temple de son prédécesseur et contempo­ rain Aménophis IV.

A l'origine garni de portes monumentales richement ouvragées, le haut portail central est surmonté d'une corniche et d'un linteau tra- SCÈNES RELIGIEUSES (OFFRANDES) FAÇADE ENTIÈREMENT SCÈNES GUERRIÈRES OU SACRIFICIELLES RAINURE POUR .

L'EMPLACEMENT DES MÂTS ditionnellement décoré du disque ailé, symbole de l'union de la religion et de l'État.

Son toit en terrasse forme courtine entre les deux tours.

Chaque angle de celles-ci est agrémenté sur toute sa hauteur d'une tore, moulure de section circulaire rappelant les bourrelets de paille et de pisé des construc­ tions ancestrales .

Sa présence allège avec élégance les. »

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