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Le Pop Art et le Land Art

Publié le 26/08/2012

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Jasper Johns commença par peindre des lieux ordinaires et des objets banals, des choses selon ses paroles, que l’esprit connait déjà.  Parmi les objets qu’il a représentés, on peut citer des cartes, des chiffres, des lettres de l’alphabet, des cibles et, comme c’est le cas ici, des drapeaux.  Lorsqu’on regarde même à une certaine distance l’œuvre de Jasper Johns, il est clair qu’on ne reconnaît pas un drapeau américain typique.  Tout d’abord, si on regarde attentivement, c’est un drapeau qui est construit et pas cousu. Il est massif et épais et est plus apparenté à un objet solide. Sa surface est maculé, tacheté, peinte avec de l’encaustique teinté, soit un mélange de cire et de pigment. On peut voir à travers cette peinture grâce à cette méthode.  On y distingue des bouts de papier journal collé et intégrés à l’œuvre.  Une étude plus approfondie de la peinture nous montre que des dates reconnaissables apparaissent ce qui nous permet de situer ce tableau, ce symbole intemporel de la nation américaine, dans un contexte très particulier. 

« Les réalisations du Land Art sont marquées par une forte charge émotionnelle, la nécessité de trouver des lieux éloignés, ouverts, insoumis du aux restrictionsdimensionnelles d’une salle d’exposition de musée, pour pouvoir créer une œuvre d’art libre de l’influence politique, économique ou social. Quelques artistes : Parmi les artistes liés à ce mouvement ainsi que leurs œuvres les plus connues, nous pouvons citer :Robert Smithson, l’auteur de « Spiral Jetty » au bord du Grand Lac salé (1970).Michael Heizer avec « Double Negative » (1969).Le couple Christo, créateurs de nombreux ‘empaquetages’ de divers éléments, naturels comme ruraux, tel que le Reichstag à Berlin (1995)On peut également nommer Walter de Maria, l’auteur du « Lightning Field » (1977) sur une plaine désertique du Nouveau-Mexique. Robert Smithson Walter De Maria, The Lightning Field, 1977.“Spiral Jetty” , 1970 Long-term installation inGrand lac salé Utah Western New Mexico. Caractéristiques du mouvement : Les œuvres ont une envergure colossale car elles sont installées dans des lieux extérieurs et ouverts.L’imagination et la perception doivent prendre le dessus sur la création en elle-même, cette dernière introduite dans un milieu dont les mesures et les perspectives ontété étudiées préalablement.Il doit exister également des relations et des accords entre le terrain et les matériaux utilisés pour la conception de l’œuvre.

La plupart des œuvres de Land Art sontdes projets éphémères soumis aux aléas du temps et de la météo. Biographie : Christo et Jeanne-Claude Christo Javacheff est né à Gabrovo, en Bulgarie, le 13 juin 1935.

Après une enfance déchirée par la guerre, il débuta sa formation artistique aux Beaux Arts de Sofiaen 1953, où il étudia la peinture, la sculpture et l’architecture jusqu’en 1956.

Il n’obtiendra pas son diplôme d’artiste à cause de son non adhérence au particommuniste local.

Ce dernier étant en désaccord avec ses sujets d’œuvres, il décide de fuir à Vienne en 1956.Ensuite, il s’installe à Paris en 1958.

Pour vivre il fait des portraits à l'huile qu'il signe de son nom « Javacheff », c'est en livrant le portrait de l'épouse du généralJacques de Guillebon, directeur de l'École polytechnique, qu'il rencontre leur fille Jeanne-Claude.En 1963, il intègre le groupe des nouveaux réalistes.

Ses premières œuvres sont des peintures abstraites et des empaquetages d’objets (bouteilles, bidons, cartons,tables, etc.) ou de modèles vivants dans de la toile ou du plastique.Jeanne-Claude Denat de Guillebon est française.

Elle est née à Casablanca au Maroc le 13 juin 1935.Elle passe son baccalauréat de philosophie en 1952 à Tunis.Christo et elle se rencontrent en 1958, année qui marque le début de leur collaboration artistique mutuelle.

Christo est plutôt l'artiste, et Jeanne-Claude l'organisatrice: « Les réalisations destinées à l'extérieur sont signées par Christo et Jeanne-Claude, les dessins par Christo ».Après avoir émigré aux États-Unis en 1964 et s'être installés à New York, ils commencent à réaliser des projets de grande envergure, intervenant de façon directe etéphémère sur des édifices, des monuments ou des paysages entiers.Leur manière de travailler consiste à utiliser le tissu pour créer des œuvres éphémères en « emballant » des paysages, des monuments ou des lieux.

La notiond’œuvres éphémères et gigantesques prouve que les travaux du couple sont bien du style du Land Art. Analyse de l’œuvre Valley Curtain (traduit : ‘‘rideau de la vallée’’) est une œuvre appartenant au mouvement du Land Art, réalisée à Rifle, dans le Colorado, entre 1970 et 1972.Il s'agit d'un rideau de nylon orange monumental (12780 m²) tendu entre les massifs de Grand Junction et Glenwood Spring.

Sa largeur était de 381m, sa hauteur de111m de chaque côté et de 55,5m au centre.

Les câbles qui le maintenaient en place avaient une portée de 417 m, pesaient 50 t et étaient fixés à 800 t de fondationsde béton : un travail gigantesque et 28 mois de préparation.Ce projet commencé en 1970 s’est enfin réalisé le 10 août 1972 avec un groupe de 35 ouvriers et de 64 intérimaires dont beaucoup d’étudiants en art, de collégiens.L’œuvre prit fin le 11 août 1972, suite à une forte rafale de vent de plus de 100 km/h.Comme toutes les œuvres de Christo, Valley Curtain a été financé par la vente de croquis préparatoires, photographies, et autres objets en rapport avec ValleyCurtain.Christo souhaitait que son œuvre soit temporaire car pour lui cela donne plus d’énergie au projet et intensifie nos réactions, cependant, dès que Christo a effectué unprojet quelque part son nom reste à tout jamais dans les mémoires par le travail gigantesque effectué et la dimension sociale de ses œuvres. CONCLUSION Grâce à l’analyse de ces deux mouvements, j’ai appris et approfondi mes connaissances sur les deux courants artistiques étudiés. D’abord, j’ai pu approcher le Pop Art d’un œil différent, en connaitre les fondements et ses origines, ainsi que les artistes qui ont mis leurs idées et leurs savoir faire àrude épreuve pour créer des œuvres qui inspirent à leurs spectateurs une vision critique sur notre société actuelle essentiellement basée sur les biens de consommationproduits en grand nombre . Ensuite le Land Art, qui a été une totale découverte pour moi, mais que j’ai trouvé en rapport avec mes idées personnelles sur l’art : les œuvres monumentales de cecourant inspirent un sentiment d’évasion, de liberté et invite les visiteurs à méditer sur le retour essentiel de la nature dans notre quotidien, d’abord d’une manièreartistique puis de manière progressive dans notre vie de tous les jours. Ils ont tous les deux été créés pour essayer de faire réfléchir et changer les choses négatives de la société : L’industrialisation et le travail à la chaîne pour le Pop Artet le retour à la nature et la liberté pour le Land Art.. »

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