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LE POP ART

Publié le 14/09/2014

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qui livre ses propres visions. Le même refus caractérise l'ceuvre d'Andy Warhol lorsqu'il reproduit les boîtes de soupe Campbell's ou des dollars. Un autre artiste, James Rosenquist, parvient à un résultat identique avec des com­positions juxtaposant des fragments d'affiches où l'on retrouve les brusques changements d'échelle propres aux images publicitaires.

 

Le pop art apparaît donc comme le rêve d'un effacement permettant à l'oeuvre de se pré­senter comme une pure image, une image ne renvoyant qu'à elle-même. Warhol — un artiste qui a commencé sa carrière comme dessinateur publicitaire — est un de ses plus fameux représentants, parce qu'il s'est appro­ché au plus près de cet idéal.

« Dans cette voie, le peintre Claes Oldenburg, un Amér icain d'origine suédoise, apparaît comme le plus important créateur d'objets du pop art, par ses imitations d'aliments ou d'objets usuels .

Le retour du sens Les artistes pop se sont heurtés à l'impossibi­ lité de réalise r entièrement l'idéal d'une pure image.

Leurs œuvres, même si tel n'est pas leur but , prêtent à lire des significations, des intentions, ou montrent au moins l 'habileté d'un savoir -faire.

Tout en refusant l'expres­ sionnisme abstrait, elles reprennent à ce mou­ vement l'emploi des grands formats entière­ ment recouverts, appelés a/1-over .

Cela suffit à les placer, quand même , dans la descendance de ce mouvement.

Mais, surtout, comment s'empêcher de déce ­ ler dan s ces toiles ou ces objets un ou plu­ sieurs sens? Les peintures de Lichtenstein ins­ pirées par des bandes dessinées sentimentales indiquent la superfi ciali té des joies et des peines d'une société de consommation .

Les Real Gold, Eduardo Paolozzi (Londres, Tate Gallery) .

séries de Warhol appelées Disaster, qui repro·. »

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