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Le musée des Beaux— Arts de Rennes

Publié le 09/01/2015

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Parmi les quelque qua¬tre cent vingt pièces qui constituent le fonds égyptien du musée des Beaux-Arts de Rennes, certaines sont des objets rares et d'une grande beauté témoignant du riche passé d'une civilisa¬tion trois fois millénaire. Ces chefs-d'½uvre, qui sont autant de rensei¬gnements précieux sur la vie des anciens Égyp¬tiens, participent à la connaissance et à la com¬préhension d'une civilisa¬tion mythique.

« vers la droite , sont deux arti­ sans chargés de creuser et de d écorer les tombes des pha­ raons sous le Nouvel E mpire .

P ortant un pagne ample, une perruque tressée à la mode à l'époque et une barbiche car­ rée, ils lèvent les bras au ciel en si gne d'offrande .

On ap ­ prend que Maani-Nakhtouf, l e personnage de gauche, est un dessinateur assez connu qui a peint les tombes de Ramsès Il et de son succes - seur Merenptah dans la Vallée des Rois, ~ .

~1 ainsi que celle de - 0 ;;;; ~.

:\~ ~ .,~: ;/(/ •.

·~: • :~ J;I' ~ la reine Néfertari, épouse de Ramsès Il, dans la Vallée des Reines.

Quant à Néferabou, le personnage de droite , dont une partie du corps porte en­ core quelques traces de pig­ ments ocre rouge, il a perdu la vue, avant de la retrouver miraculeusement .

L'identité de ces deux artisans est connue par les inscriptions qui les entourent : « Fait par celui qui entend l'appel [titre donné à celui qui est chargé de réaliser les tombes roya­ les] dans la place de Vérité [le village sacré de Deir el-Medi­ neh], Néferabou, juste de voix, et par le dessinateur d'Amon Maani - Nakhtouf, juste de voix.

» Statue de Païrkap D ernière acquisition du musée des Beaux ­ Arts de Rennes (elle date de 1998), cette magni ­ fique statue en ronde bosse (31,40 cm de hauteur, 12,50 cm de largeur) en ba­ salte date de la Basse Époque (vraisemblablement de la XXIX • dynastie).

Bien qu'il manque la tête du person­ nage accroupi, l'ensemble possède un charme et un réa­ lisme certains .

L'homme, torse nu, est vêtu d'un pagne royal et d'une perruque à bourse .

Descen ­ dant le long de son dos, une inscription rappelle son nom : « Le pensionné auprès de la divinité de sa ville [Bubastis], le père du dieu dans son jour. »

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