LE MOYEN AGE (histoire de la musique)
Publié le 23/09/2015
Extrait du document
Plus tard, le chœur des fidèles intervient, répondant périodiquement l;Lu soliste dans une sorte de refrain. Ces Psaumes avec Répons, maintes fois transformés, subsistent encore de nos jours et forment ce que l’on nomme le Chant Responsorial. Enfin, vers le ive siècle, deux chœurs alternés se partagent le chant du psaume. Ce mode d’exécution prend le nom^d'Antiphonie.
Par les Actes des Apôtres, par les Épîtres de Saint Paul, nous savons que les fidèles chantaient également dans les églises des Hymnes et des Cantiques Spirituels à caractère populaire, œuvres des premiers chrétiens, parfois accompagnés de flûte ou même de danses, survivances des cérémonies païennes. Mais bientôt les Docteurs de l'Église proscrivent les instruments. Un seul texte de ces premiers chants subsiste sous le nom d'Hymne chrétienne d’Oxy-rynchus (fin du 111e siècle).
L'édit de Milan (313) autorisant officiellement la célébration du culte catholique, rien ne s’oppose plus au développement et à l’organisation du chant liturgique. Le latin remplace le grec pour les offices romains, et la musique prend un caractère original qui la différencie de l'art antique. Une floraison d’hymnes rehausse l’éclat des cérémonies religieuses qui se déploient dans de vastes basiliques, et les compositeurs se multiplient. Le plus notoire est sans doute Ambroise (340-397), évêque de Milan, devenu par la suite Saint Ambroise, qui débarrasse la mélodie de ses ornements superflus, et conserve quatre des modes grecs, appelés plus tard : Modes Authentiques.
Vers la même époque, Saint Augustin, outre ses écrits théologiques, compose un Traité de Musique.
Durant cette longue période de quinze siècles, la musique — qm se présente sous deux aspects : religieux et profane — subit une lente évolution. Monodique (ou à une seule partie) jusqu'au ixe siècle, elle devient polyphonique (c'est-à-dire à plusieurs voix) dès cette époque. Les documents deviennent alors plus nombreux sur les compositeurs et sur leurs œuvres.
II. MUSIQUE PROFANE
A côté de la musique ecclésiastique savante qui représente au Moyen Age l'art religieux, existent, depuis un passé que nous ne pouvons fixer, des chants profanes, hérités ou imités de l'antiquité païenne gréco-romaine, contre lesquels l'Église lutte de toutes ses forces. Et il faut arriver au ixe siècle pour voir apparaître en assez grand nombre des compositions non religieuses qui, à défaut d'originalité, marquent le désir d'élargir le domaine de l'art. Ces œuvres se présentent sous trois formes : compositions épiques ou lyriques sur des textes de latin classique, compositions écrites sur des poèmes épiques de l'époque, chants lyriques célébrant le plus souvent la nature, l'histoire, l'amour, les métiers, et colportés par les jongleurs, bateleurs, histrions ou mimes, dont les troupes reçoivent bon accueil jusque dans les monastères.
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HISTOIRE
DE LA MUSIQ UE
modique) .
Plus tard, le chœur des fidèles intervient,
répondant périodiquement l;LU soliste dans une sorte de
refrain.
Ces Psaumes avec Répons, maintes fois transfor
més, subsist ent encore de nos jours et forment ce que l'on
nomme le Chant Responsorial.
Enfin, vers le rve siècle,
deux chœurs alternés se partagent le chant du psaume.
Ce mode d'exécution prend le nom d'Antiphonie.
Par les Actes des Apôtres, par les Épîtres de Saint Paul,
nous savons que les fidèles chantaient également dans les
églises des Hymnes et des Cantiques Spirituels à caractère
populaire, œuvres des premiers chrétiens, parfois accom
pagnés de flûte ou même de danses, survivances des
cérémonies païennes.
Mais bientôt les Docteurs de l'É glise
proscrivent les instruments.
Un seul texte de ces premiers
chants subsiste sous le nom d'Hy mne chrétienne d'Oxy
rynchus (fin du me siècle) .
L'édit de Milan (313) autorisant officiellement la
célébration du culte catholique, rien ne s'oppose plus au
développement et à l'organisation du chant liturgique.
Le latin remplace le grec pour les offices romains, et la
musique prend un caractère original qui la différencie de
l'art antique.
Une floraison d'hymnes rehausse l'éclat des
cérémonies religieuses qui se déploient dans de vastes
basiliques, et les compositeurs se multiplient.
Le plus
notoire est sans doute Ambroise (340-397), évêque de
Milan, devenu par la suite Saint Ambroise, qui débarrasse
la mélodie de ses ornements superflus, et conserve quatre
des modes grecs, appelés plus tard : Modes Authentiques.
Vers la même époque, Saint 4ugustin, outre ses écrits
théologiques, compose un Traité de Musique.
� CHA NT GRÉGORIEN
L'abondance d'œuvres de valeur religieuse et musicale
parfois discutable, la diversité des Églises chrétiennes
(24).
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