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LE MARTYRE DE SAINT PHILIPPE de RIBERA

Publié le 14/09/2012

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Ribera a sans doute exécuté cette oeuvre durant son séjour heureux à Naples, juste après avoir achevé la décoration de la chartreuse de San Martino. La palette des couleurs, assez nouvelle, emprunte à la fois à la peinture vénitienne et aux toiles « italiennes « de Van Dyck...

« LE MAR1YRE DE SAINT PHILIPPE Vers 1639 Peintre espagnol XVIr siècle Hui le su r toile 234 x 234 cm ---------------------------------- Ana lyse ..._, Ce chef-d'œuvre représente le martyre d'un saint, thème de prédilection du peintre Jusepe de Ribe ra.

On a d'abord pensé qu'il s'agissait du martyre de saint Barthélemy, mais les détails iconographiques indiquent qu 'il s'agit plutôt du martyre de saint Philippe.

La composition du tableau s'appuie sur le rapport établi entre les diagonales du corps de saint Philippe et de ceux de ses bourreaux et les lignes de l'instrument de torture ; cette règle de composition est commune par ailleurs à la plu­ part des œuvres du peintre espagnol.

La foule qui assiste au martyre est impa ssible, spectatrice for­ tuite d'un événement qui se déroule au premier plan et dont le saint est le principal acteur.

La douleur du supplicié apparaît dans la tension de ses muscles, qui s'oppose à la terrible force de ses bourreaux.

La lumière qui nimbe les personnages évoque les œuvres napolitaines du Caravage comme par exemple La Crucifixion de saint André (voir ci-contre) , et certain es autres toiles de Ribera.

Ribe ra a sans doute exécuté cette œuvre durant son séjour heureux à Naples, juste après avoir achevé la décoration de la chartreuse de San Martino.

La palette des couleurs , assez nou ­ velle , emprunte à la fois à la peinture vénitienne et aux toiles « ital iennes » de Van Dyck.

Mais on retrouve toujours cet accent fortement natura­ liste auquel Ribera restera fidèle durant toute sa période napolitaine .

f) Le Caravage, La Crucifixion de saint Andr é, Museum of Art , Cleveland.

L'œuvre C Ribera a probablement peint cette toile aux alentours de 1639 , bien qu 'un critique ait pensé que l'exécution remontait à 1630.

En bas à droite, au-dessus d'une pierre, on distingue la signature autographe de Ribera.

En 1666, le tableau se trou ­ vait à l'Alcazar de Madrid, puis il a rejoint le Prado où le mentionne le catalogue de 1828.

Archives Nardini Du même peintre : PICTO 333 à 337 Photo Jose Martin, Madrid.

© Nardini Editore , 1993.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition trançaise 1993 18-15. »

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