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LE MARIAGE MYSTIQUE DE SAINT FRANÇOIS de SASSETTA

Publié le 27/08/2012

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mariage

Commandé en 1437 par les franciscains du couvent de Borgo Sepolcro pour omer le maîtreautel de l'église Saint -François, le retable de Sassetta était destiné à remplacer un bois peint dix ans...

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« Analyse .._, Un vaste paysage dominé par de hautes montagnes - dans lequel certains ont voulu voir les monts toscans de I'Amiata- sert de fond à la composition.

Celle-ci met en scè ne la rencontre entre saint François et les trois Vertus : la Pau ­ vreté, la Chasteté et l'Obéissance , représentées au premier plan sous l'a pparence de frêles figures vêtues de tuniques longues et collantes ; un frère assiste d'un œil vigilant à l'événement.

Les noces mystiques célébrées, les Vertus quittent la terre et s'e nvolent gracieusement, comme suspendues , dans les airs : la Pauvreté, la vertu préfér ée du saint, jette un dernier regard à son époux.

Un imposant édifice garni de tours et crénelé ferme le côté droit de la tempera.

Ce célèbre tableau faisait partie d' un polypty­ que dont les panneaux , aujourd'hui démembrés et éparpillés à travers différentes collections, ont été retrouvés par les savants, qui ont ainsi pu comprendre sa composition originelle.

Cinq pan­ neaux dot és d'un couronnement supérieur et d ' une prédelle constituaient le retable, le quel était entièrement peint, même au dos : l'œuvre représentait la Vierge en majest é entourée de saints et d'a nges musiciens.

La face arrière était consacrée à saint François repr ése nté en extase, au centre.

Les panneaux latéraux illustraient divers épisodes de sa vie : tous sont conservés à la National Gallery de Londres sauf Le Mariage mystique , sans aucun doute le plus beau et le plu s connu de ces bois.

La monumentalité de l'œ uvre , l a complexité de sa forme et la préci osi té de la peinture - de l'or qui orne le fond et les dé­ tails -, confèrent au polyptyque un ton austère et religi eux mais aussi fastueux : ce ton si carac té­ ristique d es créations sie nnoises du XIxe siècle.

L'œuvre C Commandé en 1437 par les franciscains du couvent de Borgo Sepolcro pour orner le maître­ autel de l 'église Saint-François, le retable de Sas­ setta était destiné à remplacer un bois peint dix ans plus tôt.

D'abo rd contacté, Antonio di Giovanni d'Anghiarri s 'acquitta avec mau vaise grâce de sa tâche et fut finalement remercié par les religi eux, qui lui préférèrent Sassetta.

L'œuvre resta dans son lieu d'origine jusqu 'en 1752, dat e à laquell e fut restaur ée l'église ; elle fut ens uite abritée dans le couvent contigu jusqu 'en 1810.

Le retable fut alors démembré et certains pan­ neaux, vendus par le père Sereni à Sergiuliano d'Arezzo, furent rachetés par Anastasio Angelucci.

Acquis en 1823 à Florence par le marchand d'art D el Chiara , le tableau passa ens uite en France où il devint successivement la propriété des collection­ neurs Mantion et Wagner puis de Reiser, à Paris, vers 1840.

D e nouveau mis en ven te en 187 8, il fut acheté par le duc d'Aumale alors propriétaire du châtea u de Chantilly.

Le chef-d 'œu v re ordonn é par le s f r anciscai ns + Le retable de l'église Saint-François consti- 5 juin 1444.

Ces textes montrent que la somme tue le travaille plus complexe et le plus important versée au peintre pour son travail était très éle- de Sassetta .

Plusieurs documents font référence à vée , comparée aux prix courants : seule la Maestà cette immense entreprise : une première attesta- de Duccio di Buoninsegna , conservée aujourd' hui tion de versement , qui remonte au 5 septembre au musée de l'Œuvre de la cathédrale de Sienne, 1437, et le procès - verbal de paiement , effectué le atteignait un prix à peu près comparable.. »

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