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Le Jardin des délices de Jérôme Bosch

Publié le 22/02/2012

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La biographie de Jérôme Bosch — faute d'éléments et de documents — est difficile à élaborer. Jean van Aeken, de son vrai nom, serait né vers 1450 à s'Hertogenbosch (Bois-le-Duc) en Hollande. C'est à sa ville natale qu'il a emprunté son pseudonyme, en latinisant son prénom en Hiéronymus. Né semble-t-il d'une famille de peintres, il épouse vers 1478 Aleyd van de Meervenne, fille d'un riche bourgeois et devient ainsi un notable de la ville. Bosch sera marqué par son appartenance à la confrérie de Notre-Dame, influencée peut-être par les Frères de la Vie Commune qui participent au grand mouvement mystique des Flandres. De nombreux tableaux de Bosch ont disparu et, si ses oeuvres furent copiées, seules une quarantaine nous sont parvenues, dont aucune du reste n'est datée et cinq seulement signées. Son oeuvre a donné lieu à de nombreuses études et hypothèses tendant à reconstituer l'évolution et la chronologie. On relève ainsi une unité dans ce qui constituerait les premières oeuvres, L'Excision de la pierre de folie, Les Sept Péchés capitaux, L'Escamoteur, Ecce Homo, qui trahissent encore une certaine naïveté.

« Un précurseurSi les premières oeuvres de Bosch, encore primitives, se rattachent à l'enluminure des miniaturistes par le goût desdétails qui couvrent tout l'espace du tableau, et si elles rappellent les ancêtres de la peinture flamande, comme leMaître de Flémalle, son projet d'intégrer dans la grande peinture les thèmes populaires et les proverbes fait de Boschle précurseur d'artistes aussi fameux que Bruegel.

Enfin par sa volonté, manifeste à la fin de sa .car-hère, desublimer la simple anecdote en représentation plus vaste, élevée au plan cosmique, par cette ambition philosophiquequi imprègne la pensée religieuse d'un aspect didactique tout nouveau à l'époque, Jérôme Bosch peut êtreconsidéré, au même titre que Léonard de Vinci, son contemporain, comme un des premiers artistes à avoir exploréles sphères d'une spéculation tout intellectuelle. L'auteur La biographie de Jérôme Bosch — faute d'éléments et de documents — est difficile à élaborer.

Jean van Aeken, deson vrai nom, serait né vers 1450 à s'Hertogenbosch (Bois-le-Duc) en Hollande.

C'est à sa ville natale qu'il aemprunté son pseudonyme, en latinisant son prénom en Hiéronymus.

Né semble-t-il d'une famille de peintres, ilépouse vers 1478 Aleyd van de Meervenne, fille d'un riche bourgeois et devient ainsi un notable de la ville.

Boschsera marqué par son appartenance à la confrérie de Notre-Dame, influencée peut-être par les Frères de la VieCommune qui participent au grand mouvement mystique des Flandres.De nombreux tableaux de Bosch ont disparu et, si ses oeuvres furent copiées, seules une quarantaine nous sontparvenues, dont aucune du reste n'est datée et cinq seulement signées.

Son oeuvre a donné lieu à de nombreusesétudes et hypothèses tendant à reconstituer l'évolution et la chronologie.

On relève ainsi une unité dans ce quiconstituerait les premières oeuvres, L'Excision de la pierre de folie, Les Sept Péchés capitaux, L'Escamoteur, EcceHomo, qui trahissent encore une certaine naïveté.Mais ces récits quelque peu anecdotiques seront vite dépassés dans des tableaux comme Le Jugement dernier et lecélèbre Chariot de foin, allégorie qui, à travers un proverbe flamand (Le monde est un chariot de foin et chacun enarrache ce qu'il peut), atteint à la beauté et à l'universalité.

Le Jardin des délices appartiendrait à la même époque.Les oeuvres ultérieures, dites de la maturité, semblent influencées par un séjour vénitien au cours duquel Boschaurait abandonné la multiplicité des personnages : Sainte Julie et Saint Jérôme, Le Couronnement d'épines ou LePortement de croix accordent aux personnages une place plus importante dans le décor tout en leur attribuant uneplus grande profondeur de sentiments.

Le Portement de croix représente pour Bosch une véritable transition, car cesont des visages exclusivement qui entourent le Christ.

La férocité des expressions, l'effet de «grouillement» sontrenforcés par ce traitement révolutionnaire du «plan rapproché» pour une scène religieuse si souvent montrée dansun «plan d'ensemble» éloigné.

Enfin, nombre de ses tableaux de l'époque inaugurent une conception du paysage queretiendront des artistes tels que Bruegel.. »

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