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Le développement du portrait ou la daguerréotypomanie.

Publié le 29/11/2012

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CM : Introduction Histoire De La Photographie. Chapitre II : Le début d'une industrie. Le développement du portrait ou la daguerréotypomanie. Dès 1841, deux procédés photographiques à la disposition de la population bourgeoise. Daguerréotype : sur plaque. Calotype : sur papier. Son inscription dans le domaine public va favoriser les améliorations. Une invention technique qui peut avoir des répercussions scientifiques. Un enjeu commercial. Photographie (1839), écriture de la lumière, dès 1850 apparaît le terme de « Photographie «. Développement de la photographie par le portrait. Le portrait à usage privé va se développer dans les années 1840. Dans les premiers temps, le temps nécessaire à la pose peut durer plus d'une heure (préparation des plaques, habilité, conditions météorologique). Dès 1841 temps de pose inférieur à une minute, dût au développement technique : objectif. Mai 1840, Peter Friedrich Von Länder (1812-1878). Il était opticien et à la fois passionné par la photographie. Il construit un objectif dessiné par un professeur de l'université de Vienne, Joseph Max Petzval. Objectif construit à partir de lentilles. Achromatique : qui laisse passé la lumière blanche sans la décomposée. Seize fois plus lumineux que le ménisque utilisé dans le daguerréotype. Ce qui cause donc une réduction drastique du temps de pose, ce qui va permettre le développement du portrait. De ce fait une nouvelle profession apparaît, celle du « Portraitiste «. Il y a un réel engouement de la part de la petite et grande bourgeoisie. Les ateliers de photographies vont donc créer par un an plus d'un millier de plaques. Le prix du daguerréotype ne va cesser de baisser. 1842 : 50 francs la séance. 1846 : Portrait 11x8 cm : 2francs. EX : Daguerréotype d'une petite fille par Louis Adolphe Humbert De Molard (1800-1874). C'est un amateur fortuné qui va pratiquer la photographie avec passion. Il reprend toutes les conventions des ateliers classiques. Petite fille placée au centre. Daguerréotype de 1850 (10.6x8CM). Exemplaire par ses dimensions. Aucun décor, ni expression. Le daguerréotype va devenir un objet familier, il se retrouve dans de nombreux foyers bourgeois. Standardisation des portraits, cela suppose la multiplicité des conventions. Il y a aussi les daguerréotypes post-mortem. Qui permet aux familles de conserver la mémoire d'un défunt. C'est une solution beaucoup moins chère qu'un visage peint ou un masque mortuaire. Le succès du daguerréotype va émaner de nombreuse critiques surtout venant de peintres. Caricature : Lithographie de 1829. Théodore Maurisset (1803-1860). Dessin visant à caricaturer l'engouement de la population pour le daguerréotype. Balzac, avait peur d'être photographier, car il avait peur que la machine lui vole son âme. Honoré Daumier (1808-1879). « Nouveau procédé employé pour obtenir des poses beaucoup plus gracieuses « appartient au croquis Parisiens (1856). Un couple de bourgeois. Leurs têtes sont soutenu par des appuie-tête, il y a ici un anachronisme puisque ceux-ci étaient utilisés lors des longs temps de poses au début de l'utilisation du daguerréotype. Cela vise &agra...

« ­ Prince Lobkowitz : Œuvre de 1858 .

Epreuve contact sur papier albuminé d’après négatif au collodion. Papier albuminé, date de 1850 , technique de tirage par Louis Désiré Blanquart-Eurand ( 1802-1872 ) le papier albuminé, fait appel à l’albumine tiré du blanc d’œuf.

L’épreuve satinée, peut être brillante et avoir un relief très doux.

­ Prince de Bohème : Joseph Lobowitz prend différente poses. L’usage de ces cartes peuvent être diverses.

Professionnel tout comme personnel. 1864-1866 : 1,2 millions de cartes sont vendues.

L’invention de Disdier est un succès.

Cependant il n’est pas le seul à avoir eu du succès. Gaspard Félix Tournachon, dont le pseudonyme était Nadar.

Il appartient aux Bohèmes, qui vivent en marge de la société bourgeoise.

Commence sa carrière en tant qu’écrivain et caricaturiste.

Nadar réalise de nombreux portraits chargés de personnes connus. Lithographie ( 1854 ), 104x75 cm.

Galerie des gens de lettre au Panthéon.

Nadar. Dès 1851, Nadar met en place un projet, « le musée des gloires contemporaines ».

­ Première ligne : consacrée aux gens de lettres. ­ Deuxième ligne : Dramatique (théâtre). ­ Troisième ligne : Peintre ­ Quatrième ligne : Musicien. C’est à l’occasion de cette création du Panthéon que Nadar va utiliser la photographie.

Dès la fin de l’année 1853 , avec son frère Adrien, il ouvre un atelier.

Les deux frères vont vite se trouver en désaccord, car il veut garder l’exclusivité du nom « Nadar » usé par les deux frères.

Il y a un procès, dans un premier temps, Tournachon a tort.

Le procès se limite à un litige commercial.

Néanmoins, un an plus tard, il gagne le procès contre son frère. Cependant en 1856 , il écrit à la société française de photographie (créée en 1851 ) pour que le salon des beaux-arts accueille la photographie.

Il faut attendre, 1859 , pour la (SFP) société française de photographie obtienne la possibilité d’exposer les photos dans une salle mitoyenne du salon des beaux-arts.

Il y a deux billetteries pour accéder aux expositions. Ce sont des avancées par rapport à 1844 où le daguerréotype avait été présenté en tant que produit de l’industrie, il s’agit à l’époque d’une technique. 1861 : Studio du 35 boulevard des capucines .. »

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